Subaru Impreza WRX 2004
Cam Québec - Le renommé et respecté Dr. Jeckyll prend une potion et se transforme en l’infâme Mr. Hyde. Sa théorie : chaque personne possède en soi le bien et disons, le « méchant ». La WRX est la version « méchante » de l’Impreza. En attendant sa version encore plus méchante (la STi: essai prévu pour cet automne), voyons ce que la deuxième personnalité de l’Impreza vous offre après avoir prise de la potion. Le prix de cette potion se situe aux alentours de 10 000$ puisque c’est environ la différence entre le modèle RS et la WRX berline. Un vrai monstre se cache sous le capot de cette voiture.
Quels sont les ingrédients de la potion?
- Les ingrédients principaux sont un turbo associé à un refroidisseur d’air. Ceux-ci sont jumelé à un moteur 4 cylindres de 2 litres de type boxer (les cylindres sont opposés horizontalement). Le moteur produit un impressionnant 227 chevaux @ 6000 tours et 217 lb-pi de couple @ 4000 tours.
- Une suspension sportive indépendante aux quatre roues;
- Un freinage plus puissant;
- Une transmission manuelle à 5 vitesses avec un différentiel autobloquant et une distribution variable du couple;
- Un aileron à l’arrière;
- Et une prise d’air surélevée située sur le capot de la voiture;
Notez la différence entre la recette 2003 et la recette 2004. Pour ce dernier modèle, les phares avant ne sont plus ronds. Subaru a plutôt opté pour un design plus horizontal.
C’est peu perceptible mais si vous y faites attention, vous le sentirez . Enfilez la première, faites monter le régime à 3000 tours et lancez la voiture. La traction intégrale permet un départ sans tache même si l’accélérateur est enfoncé le plus loin possible. Le régime moteur baisse lorsque les quatre pneus mordent le pavé mais il ne tarde pas à remonter. Dès 4000 tours le couple maximal est atteint et c’est à ce moment que la voiture vous montre son côté diabolique. La course s’accélère aussi rapidement avec le 2e rapport qu’avec le premier, à condition de recevoir l’appui du turbo. Le 100 km/h est atteint vers la fin du 2e rapport, c’est maintenant le temps de passer le 3e rapport. Le 400m est atteint avec se rapport et la vitesse maximale y est d’un peu plus de 150 km/h.
La limite est loin, le comportement est prévisible et la voiture reste stable, tant à l’entrée qu’à la sortie du virage. C’est à vous de garder les gaz (pas nécessairement le plein régime) afin que la traction intégrale fasse la majeur partie du travail. La suspension fera le reste.
Mise en garde
- L’embrayage est délicat et il faut le doser pour ne pas faire « cogner » le différentiel.
- Le troisième rapport n’est pas instinctif et il faut le guider jusqu’à destination.
- Le comportement de la voiture vous surprendra si le pilote ne donne pas de puissance aux roues. La voiture n’aura pas la même adhérence et vous devrez corriger passablement pour obtenir un résultat qui sera de toute évidence moins bien réussi.
- Le moteur est sans vie sous 2750 tours, il est respire entre 2750 et 4000 tours. Puis sous l’effet du turbo, il est ahurissant passé les 4000 tours. Alors vous êtes averti. La WRX offre des performances hors du commun mais à condition de garder le régime moteur toujours là où le turbo livre la marchandise. On a du mal à le croire.
- Le moteur monte en régime si facilement après 4000 tours/min. qu’il a tôt fait d’atteindre son régime maximal. Alors attention pour ceux qui passent les vitesses en se fiant au son, le régime en première monte si facilement que le son ne trahi pas l’effort qu’il met à la tâche. Il est facile de se faire prendre au début et en passant la 2e trop tard.
- Côté direction, la traction intégrale fournie une rétroaction au volant qui nécessite un certain temps avant d’être tout à fait à l’aise.
Par contre, pour un prix avoisinant les 36 000$, vous héritez d’une machine très performante à condition d’avoir lu la mise en garde. Je crois que ce véhicule ne s’adresse pas au conducteur moyen mais plutôt à l’enthousiaste. En ayant ceci en tête, je crois que Subaru offre une voiture qui nécessite un certain apprentissage mais une fois l’adaptation terminée, les performances sont aux rendez-vous.
Quels sont les ingrédients de la potion?
- Les ingrédients principaux sont un turbo associé à un refroidisseur d’air. Ceux-ci sont jumelé à un moteur 4 cylindres de 2 litres de type boxer (les cylindres sont opposés horizontalement). Le moteur produit un impressionnant 227 chevaux @ 6000 tours et 217 lb-pi de couple @ 4000 tours.
- Une suspension sportive indépendante aux quatre roues;
- Un freinage plus puissant;
- Une transmission manuelle à 5 vitesses avec un différentiel autobloquant et une distribution variable du couple;
- Un aileron à l’arrière;
- Et une prise d’air surélevée située sur le capot de la voiture;
Notez la différence entre la recette 2003 et la recette 2004. Pour ce dernier modèle, les phares avant ne sont plus ronds. Subaru a plutôt opté pour un design plus horizontal.
C’est peu perceptible mais si vous y faites attention, vous le sentirez . Enfilez la première, faites monter le régime à 3000 tours et lancez la voiture. La traction intégrale permet un départ sans tache même si l’accélérateur est enfoncé le plus loin possible. Le régime moteur baisse lorsque les quatre pneus mordent le pavé mais il ne tarde pas à remonter. Dès 4000 tours le couple maximal est atteint et c’est à ce moment que la voiture vous montre son côté diabolique. La course s’accélère aussi rapidement avec le 2e rapport qu’avec le premier, à condition de recevoir l’appui du turbo. Le 100 km/h est atteint vers la fin du 2e rapport, c’est maintenant le temps de passer le 3e rapport. Le 400m est atteint avec se rapport et la vitesse maximale y est d’un peu plus de 150 km/h.
La limite est loin, le comportement est prévisible et la voiture reste stable, tant à l’entrée qu’à la sortie du virage. C’est à vous de garder les gaz (pas nécessairement le plein régime) afin que la traction intégrale fasse la majeur partie du travail. La suspension fera le reste.
Mise en garde
- L’embrayage est délicat et il faut le doser pour ne pas faire « cogner » le différentiel.
- Le troisième rapport n’est pas instinctif et il faut le guider jusqu’à destination.
- Le comportement de la voiture vous surprendra si le pilote ne donne pas de puissance aux roues. La voiture n’aura pas la même adhérence et vous devrez corriger passablement pour obtenir un résultat qui sera de toute évidence moins bien réussi.
- Le moteur est sans vie sous 2750 tours, il est respire entre 2750 et 4000 tours. Puis sous l’effet du turbo, il est ahurissant passé les 4000 tours. Alors vous êtes averti. La WRX offre des performances hors du commun mais à condition de garder le régime moteur toujours là où le turbo livre la marchandise. On a du mal à le croire.
- Le moteur monte en régime si facilement après 4000 tours/min. qu’il a tôt fait d’atteindre son régime maximal. Alors attention pour ceux qui passent les vitesses en se fiant au son, le régime en première monte si facilement que le son ne trahi pas l’effort qu’il met à la tâche. Il est facile de se faire prendre au début et en passant la 2e trop tard.
- Côté direction, la traction intégrale fournie une rétroaction au volant qui nécessite un certain temps avant d’être tout à fait à l’aise.
Par contre, pour un prix avoisinant les 36 000$, vous héritez d’une machine très performante à condition d’avoir lu la mise en garde. Je crois que ce véhicule ne s’adresse pas au conducteur moyen mais plutôt à l’enthousiaste. En ayant ceci en tête, je crois que Subaru offre une voiture qui nécessite un certain apprentissage mais une fois l’adaptation terminée, les performances sont aux rendez-vous.
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