Mitsubishi Eclipse GT 2003
Cam Québec - La Mitsubishi Eclipse est publicisée comme une vraie voiture sport voulant entrer en compétition avec les Toyota Celica GT-S, Acura RSX Type-S, etc. Il faut avouer que son look est vraiment à la hauteur dans ce segment avec ses lignes agressives et modernes à la fois. Mais pour être considéré comme un vrai coupé sport, il faut plus que des lignes attrayantes!
Un côté sport
Notre version GT était munie du V6 de 3 litres développant 200ch et 205lb-pi de couple, dont 90% de ce couple disponible dès 2000trs/min. Lors de la conduite du véhicule, on ressent tout de suite la présence de cette motorisation à 6 cylindres qui tire déjà pas mal fort dès 3500trs/min, et qui est très souple en conduite urbaine.
La sonorité de l’Eclipse GT est vraiment réussie, et ce tant derrière le volant que de l’extérieur. Le système d’échappement laisse filtrer un son sourd et enivrant. De plus, ce qui est exceptionnel, est le fait que ces décibels ne sont quand même pas trop élevés et jamais durant mon essai d’une semaine ai-je trouvé le son fatiguant.
Les cinq rapports de la boîte sont bien étagés, nous permettant de franchir le 0-100km/h en 7,21 secondes, et le 400m en 15,25 sec. On voit bien ici que l’Eclipse n’a rien à envier à la compétition en accélération ou en reprises, bien au contraire. La même chose s’applique aussi au freinage et au confort général de la voiture. La suspension surprend par son confort, même sur certains revêtements québécois.
La mollesse de la suspension, associée à un poids quand même élevé, fait de cette Eclipse une candidate très peu apte à parcourir un tracé de slalom. L’agilité est un qualificatif difficile à appliquer à cette voiture. De plus, la direction sur-assistée ne fait rien pour aider la situation. Disons que le comportement routier, lorsque l’on pousse pas mal fort, ressemble beaucoup plus à celui d’une berline intermédiaire.
Le plastique est utilisé à profusion, et celui-ci est très très « cheap ». À ce fait, je préfère de loin la qualité des plastiques des jouets Fisher Price de mes deux p’tits gars. La console centrale, quant à elle, ne semble pas provenir d’une voiture 2003, avec son manque de recherches esthétiques et son côté simpliste.
Un côté sport
Notre version GT était munie du V6 de 3 litres développant 200ch et 205lb-pi de couple, dont 90% de ce couple disponible dès 2000trs/min. Lors de la conduite du véhicule, on ressent tout de suite la présence de cette motorisation à 6 cylindres qui tire déjà pas mal fort dès 3500trs/min, et qui est très souple en conduite urbaine.
La sonorité de l’Eclipse GT est vraiment réussie, et ce tant derrière le volant que de l’extérieur. Le système d’échappement laisse filtrer un son sourd et enivrant. De plus, ce qui est exceptionnel, est le fait que ces décibels ne sont quand même pas trop élevés et jamais durant mon essai d’une semaine ai-je trouvé le son fatiguant.
Les cinq rapports de la boîte sont bien étagés, nous permettant de franchir le 0-100km/h en 7,21 secondes, et le 400m en 15,25 sec. On voit bien ici que l’Eclipse n’a rien à envier à la compétition en accélération ou en reprises, bien au contraire. La même chose s’applique aussi au freinage et au confort général de la voiture. La suspension surprend par son confort, même sur certains revêtements québécois.
La mollesse de la suspension, associée à un poids quand même élevé, fait de cette Eclipse une candidate très peu apte à parcourir un tracé de slalom. L’agilité est un qualificatif difficile à appliquer à cette voiture. De plus, la direction sur-assistée ne fait rien pour aider la situation. Disons que le comportement routier, lorsque l’on pousse pas mal fort, ressemble beaucoup plus à celui d’une berline intermédiaire.
Le plastique est utilisé à profusion, et celui-ci est très très « cheap ». À ce fait, je préfère de loin la qualité des plastiques des jouets Fisher Price de mes deux p’tits gars. La console centrale, quant à elle, ne semble pas provenir d’une voiture 2003, avec son manque de recherches esthétiques et son côté simpliste.
Une dernière remarque avant de terminer ; l’absence d’une climatisation automatique. Compte tenu du prix de 36 000$ pour notre modèle GT Premium, je crois que nous sommes en droit de s’attendre à ce genre d’équipement qui est de plus en plus livré de série sur des voitures beaucoup moins dispendieuses.
Il manque à l’Eclipse l’essentiel pour être un coupé sport, soit une agilité et un comportement routier sportif. Tout simplement une voiture honnête, qui possède d’excellents éléments mécaniques et esthétiques, mais qui ne peut soutenir la comparaison avec d’autres coupés plus performantes, plus modernes, plus abordables et utilisant des matériaux de qualité supérieure. À vous de juger !
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