Volvo S60R 2004
Cam Québec
La rébellion
Volvo est resté fidèle à son habitude et a décidé d’utiliser le même cinq cylindres turbocompressé qui équipe certaines autres versions de la S60. Afin d’en arriver à 300 chevaux et 295 lb-pi de couple, la pression du turbo a été augmentée et les pièces internes du moteur ont été renforcées. Lorsque l’on conduit en pépère, on ne remarque pas toute cette cavalerie car le moteur est souple et facile d’utilisation. Si vous pressez à fond l’accélérateur, vous remarquerez un léger temps de réponse dû au turbo de plus grande dimension, mais j’ai vu pire. Le seul aspect désagréable est un manque de puissance sous les 2500 trs/min, régime à partir duquel le côté rebelle fait son apparition.
La S60R entre en compétition directe avec des voitures de renoms comme la Audi S4 et la BMW M3, alors ce n’est pas peu dire. Au quart de mile ou 400m, celui-ci estparcouru en un temps de 14,2 sec à plus de 166km/h. Je dirais même que les reprises, à condition de tenir le régime dans la plage de puissance idéale, sont aussi rapides que les autres bolides de ce segment. Afin de vous maintenir dans le régime-moteur idéal, une boîte manuelle à six vitesses équipe cette voiture (une boîte automatique est offerte en option). Le maniement de cette boîte n’est pas le point fort de la S60R avec une sensation mécanique et un embrayage quelques fois récalcitrant.
Vous avez le choix entre trois ajustements : confort, sport et avancé. En mode confort, le travail de la suspension est quelque peu similaire à ce qui se retrouve dans une S60 de base, soit quand même confortable avec un roulis présent en conduite rapide. Par contre, ce mode pourrait être un peu plus doux car les fameux nids de poule québécois font quand même ressentir leur présence dans l’habitacle. En bon français, ça cogne un peu trop dur pour être totalement confortable.
Quant au mode avancé, la voiture change tout à fait d’attitude; dites adieu à tout confort et bienvenue à une tenue de route hors de l’ordinaire. On croirait que la voiture possède alors de tout nouveaux ressorts et amortisseurs. Le résultat est surprenant! Il faut dire que cette suspension est contrôlée électroniquement et l’ordinateur central peut l’ajuster 500 fois par seconde, ce qui est loin d’être négligeable. Finissons ce segment en mentionnant que les freins sont eux aussi performants, avec des disques avant et arrière de très grandes dimensions, sans oublier les étriers à quatre pistons.
Les bonnes manières
L’aménagement intérieur est typiquement Volvo avec une console centrale et un tableau de bord pratiques et intuitifs de par le design et l’emplacement de divers contrôles. Le modèle S60R possède un tableau de bord unique, avec des cadrans à fond bleu qui surprennent par leur beauté. La chaîne audio est également sans reproche grâce à la sonorité et la richesse de la définition audio. Dommage que son éclairage vert pâle soit difficilement visible lorsque le soleil fait sentir sa présence.
Quant à l’espace intérieur, et bien comme je l’ai déjà mentionné dans l’article de la S60 2.4T, ça pourrait être mieux à l’arrière. L’espace pour les jambes est juste et l’accès est difficile de par le dessin de la carrosserie à l’arrière. Curieusement, ce commentaire ne serait certainement pas soulevé par un propriétaire de série 3 de BMW, car l’espace est bien plus restreint dans cette dernière. Par contre, cette même personne reprocherait à la S60 d’avoir le rayon de braquage d’un camion remorque; c’est à ce point exécrable.
Sous les 60 000$
À 59 995$, la S60R peut pratiquement être considérée comme une aubaine face à la compétition. En effet, face aux deux principales rivales citées dans cette évaluation, la Volvo est offerte à environ 10 000$ de moins. Et ne croyez pas que la S60R est pour autant inférieure, loin de là! Elle est seulement un peu plus bourgeoise de par son confort et son comportement, et elle plaira à un acheteur un peu plus réservé qui recherche une voiture sans flafla. À vous de juger !
La rébellion
Volvo est resté fidèle à son habitude et a décidé d’utiliser le même cinq cylindres turbocompressé qui équipe certaines autres versions de la S60. Afin d’en arriver à 300 chevaux et 295 lb-pi de couple, la pression du turbo a été augmentée et les pièces internes du moteur ont été renforcées. Lorsque l’on conduit en pépère, on ne remarque pas toute cette cavalerie car le moteur est souple et facile d’utilisation. Si vous pressez à fond l’accélérateur, vous remarquerez un léger temps de réponse dû au turbo de plus grande dimension, mais j’ai vu pire. Le seul aspect désagréable est un manque de puissance sous les 2500 trs/min, régime à partir duquel le côté rebelle fait son apparition.
La S60R entre en compétition directe avec des voitures de renoms comme la Audi S4 et la BMW M3, alors ce n’est pas peu dire. Au quart de mile ou 400m, celui-ci estparcouru en un temps de 14,2 sec à plus de 166km/h. Je dirais même que les reprises, à condition de tenir le régime dans la plage de puissance idéale, sont aussi rapides que les autres bolides de ce segment. Afin de vous maintenir dans le régime-moteur idéal, une boîte manuelle à six vitesses équipe cette voiture (une boîte automatique est offerte en option). Le maniement de cette boîte n’est pas le point fort de la S60R avec une sensation mécanique et un embrayage quelques fois récalcitrant.
Vous avez le choix entre trois ajustements : confort, sport et avancé. En mode confort, le travail de la suspension est quelque peu similaire à ce qui se retrouve dans une S60 de base, soit quand même confortable avec un roulis présent en conduite rapide. Par contre, ce mode pourrait être un peu plus doux car les fameux nids de poule québécois font quand même ressentir leur présence dans l’habitacle. En bon français, ça cogne un peu trop dur pour être totalement confortable.
Quant au mode avancé, la voiture change tout à fait d’attitude; dites adieu à tout confort et bienvenue à une tenue de route hors de l’ordinaire. On croirait que la voiture possède alors de tout nouveaux ressorts et amortisseurs. Le résultat est surprenant! Il faut dire que cette suspension est contrôlée électroniquement et l’ordinateur central peut l’ajuster 500 fois par seconde, ce qui est loin d’être négligeable. Finissons ce segment en mentionnant que les freins sont eux aussi performants, avec des disques avant et arrière de très grandes dimensions, sans oublier les étriers à quatre pistons.
Les bonnes manières
L’aménagement intérieur est typiquement Volvo avec une console centrale et un tableau de bord pratiques et intuitifs de par le design et l’emplacement de divers contrôles. Le modèle S60R possède un tableau de bord unique, avec des cadrans à fond bleu qui surprennent par leur beauté. La chaîne audio est également sans reproche grâce à la sonorité et la richesse de la définition audio. Dommage que son éclairage vert pâle soit difficilement visible lorsque le soleil fait sentir sa présence.
Quant à l’espace intérieur, et bien comme je l’ai déjà mentionné dans l’article de la S60 2.4T, ça pourrait être mieux à l’arrière. L’espace pour les jambes est juste et l’accès est difficile de par le dessin de la carrosserie à l’arrière. Curieusement, ce commentaire ne serait certainement pas soulevé par un propriétaire de série 3 de BMW, car l’espace est bien plus restreint dans cette dernière. Par contre, cette même personne reprocherait à la S60 d’avoir le rayon de braquage d’un camion remorque; c’est à ce point exécrable.
Sous les 60 000$
À 59 995$, la S60R peut pratiquement être considérée comme une aubaine face à la compétition. En effet, face aux deux principales rivales citées dans cette évaluation, la Volvo est offerte à environ 10 000$ de moins. Et ne croyez pas que la S60R est pour autant inférieure, loin de là! Elle est seulement un peu plus bourgeoise de par son confort et son comportement, et elle plaira à un acheteur un peu plus réservé qui recherche une voiture sans flafla. À vous de juger !
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