Les Sabres, comme les Penguins
Les uns sont les maîtres de la défense, les autres de l'attaque... Passer des Devils du New Jersey aux Sabres de Buffalo ne sera pas un mince ajustement pour les Sénateurs d'Ottawa.
Heureusement pour les « Sens », ils ont eu une préparation contre les Penguins de Pittsburgh au premier tour des séries. L'entraîneur Bryan Murray n'a d'ailleurs pas hésité à comparer les deux équipes lors d'une conférence de presse, lundi.
« Les Devils sont une grande équipe de position. On jouait d'une manière conservatrice. Définitivement, les Sabres ressemblent plus aux Penguins. Ils ont chacun deux ou trois trios créatifs. Mais peu importe l'adversaire, nous devons toujours jouer défensif d'abord. »
C'est une réponse sage, et surtout une excellente leçon à donner aux jeunes loups de l'équipe, affamés de buts plus que de prouesses défensives. Depuis un an, les Sénateurs ont donc travaillé les rudiments du jeu défensif, mais ils restent pleinement conscients de leur habileté.
« Il faut être responsable avec la rondelle, a ajouté l'attaquant Jason Spezza. Mais nous ne préférons pas un style en particulier (attaque ou défense). Nous sommes bons dans les deux. Nous ne voulons pas un pointage élevé, mais si ça arrive, nous savons que nous pouvons marquer. »
Les améliorations des Sénateurs
Les Sénateurs cette année en séries sont à des lunes de ce qu'ils étaient il y a une saison à peine. Outre la production interrompue du premier trio et le jeu solide en défense, deux changements majeurs sont survenus dans la formation.
D'abord, le défenseur étoile Zdeno Chara a été perdu sur le marché des joueurs autonomes. Plutôt que de s'apitoyer sur leur sort, les Sénateurs ont absorbé cette perte.
« C'est toujours décevant de perdre un membre important de l'équipe, a expliqué Murray. Nous étions inquiets. Mais Chris Phillips a répondu à l'appel, puis Anton Volchenkov est passé de 5e à 2e défenseur. C'était dur de perdre l'un de nos meilleurs joueurs, mais nous devions continuer. »
L'entraîneur a ensuite souligné l'amélioration durant l'été du gardien Ray Emery, nouveau numéro un. Déjà rapide et robuste, Emery s'est concentré sur sa position devant la rondelle, en plus d'acquérir une expérience importante en séries l'an dernier.
Maintenant, entre les Sénateurs et une première finale de la Coupe Stanley (dans l'ère moderne), il ne reste que les Sabres. On laisse le mot de la fin à Bryan Murray.
« Les joueurs se connaissent. La victoire ira à l'équipe qui fait le mieux les petites choses, et à celle qui le fait le plus souvent. Tu dois te battre, sinon tu auras un problème. »
Difficile de dire mieux...
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