Burns n'attend qu'un appel
« Tout de suite. Si Lou Lamoriello m'appelle, tout de suite. »
C'est ainsi qu'a réagi Pat Burns à la possibilité de redevenir l'entraîneur des Devils du New Jersey.
Il a tenu ces propos mercredi lors d'une conférence de presse annonçant la tenue d'une marche pour sensibiliser à la détection du cancer de la prostate. Lui-même atteint, aujourd'hui en rémission, Burns a tenu à rappeler qu'il fallait cesser de croire que « ça ne nous arrivera pas ».
Si Burns se voit encore derrière le banc des Devils, c'est que l'histoire d'amour ne s'est jamais vraiment terminée. En 2003, il levait la coupe Stanley à bout de bras. La saison suivante, à quelques jours des séries, il apprenait qu'il avait le cancer.
« Un coup de masse », comme le décrit l'ancien pilote du Canadien. « À ce moment-là, j'étais au plus haut de ma vie, avec la coupe. Puis, en 2004, on m'a diagnostiqué le cancer. Je suis redescendu assez vite en un an. Ça prend du courage. Mais vous me voyez ici aujourd'hui. »
Réactions au congédiement de Julien
Si Burns est vu derrière le banc des Devils, c'est évidemment dû au congédiement-surprise de Claude Julien, lundi. À ce sujet, Burns reste évasif, mais appuie sans condition son ancien patron.
« Tout le monde a été surpris. Je connais bien Lou, il ne prend aucune décision pour rien. Il y a une raison, que je ne connais pas, mais toutes ses décisions sont faites pour gagner la Coupe. Les Devils, c'est un cercle fermé. C'est comme dans tous les milieux, un nouvel entraîneur doit y faire sa place. »
Au passage, Burns, toujours très au fait de l'actualité de la LNH, a promis un bel avenir au gardien du Canadien Jaroslav Halak. Il a aussi nommé Vincent Lecavalier et Martin Saint-Louis meilleur duo de la Ligue.
Enfin, il a félicité la LNH pour avoir égalisé le niveau de talent des équipes. « Dans le temps, avec 84 points, tu gagnais ta division. Aujourd'hui, tu ne fais pas les séries. Le hockey a évolué. »
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