L'Algérie en état de choc
Les Algérois se sont éveillés sous le choc, jeudi, au lendemain des deux attentats-suicide revendiqués par la branche locale d'Al-Qaïda et qui ont fait, selon les plus récents bilans officiels, au moins 33 morts et 57 blessés.
Déjà, les familles et les proches des victimes s'affairaient à enterrer leurs morts, pendant que les résidents de la capitale se ruaient sur les kiosques à journaux pour y recueillir le plus d'informations possible sur les attentats.
Les missions diplomatiques occidentales recommandent quant à elles à leurs ressortissants présents en Algérie d'être prudents et de limiter autant que possible leurs déplacements dans la ville.
Rappelons que mercredi, lors d'une opération spectaculaire, trois kamikazes ont fait exploser leurs véhicules piégés aux abords de deux symboles du pouvoir: le palais du gouvernement, dans le centre de la capitale, et un poste de police dans la banlieue est. Au total, 33 personnes sont mortes et 57 autres ont été sérieusement blessées, selon le dernier bilan de la Protection civile algérienne.
Le premier ministre Abdelaziz Belkhadem a dénoncé un acte « de lâcheté et de trahison », estimant que les attentats constituaient « une provocation médiatique » avant les élections législatives prévues le 17 mai.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire