La Banque mondiale fustige Israël
L'économie de la Cisjordanie, en crise depuis des années, n'a aucune chance de se sortir du marasme si le gouvernement israélien persiste à ne pas respecter toute une série d'engagements destinés à accroître la liberté de circulation des personnes et des biens palestiniens.
C'est du moins le constat sévère que dresse la Banque mondiale dans un rapport publié mercredi.
Selon les auteurs du document, les restrictions aux déplacements imposées aux Palestiniens par l'armée israélienne ont morcelé le territoire cisjordanien en petites enclaves isolées économiquement. Et comme les Palestiniens se trouvent, de plus, interdits d'accès à plus de la moitié de ces mêmes territoires, toute relance économique est pour ainsi dire impossible.
Le directeur de la Banque mondiale pour les Territoires palestiniens, David Craig, estime que « la relance de l'économie palestinienne passe par une entité économique intégrée avec liberté de mouvement entre la Cisjordanie et la bande de Gaza et au sein de la Cisjordanie ».
Et si la Banque mondiale reconnaît la justesse des préoccupations sécuritaires israéliennes, plusieurs initiatives, notamment le mur de sécurité et les postes de contrôle, sont destinées à « promouvoir le développement économique des colonies aux dépens de la population palestinienne ».
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