Enquête sur le Christ
En outre une idée totalement étrangère aux croyances, coutumes et pratique religieuses judaïques. Loin d’attendre un Messie qui serait un « dieu»
né d’une vierge, ils espéraient la venu d’un Messie qui serait un être humain. Justin le Martyre (qui mourut vers 165 ) écrivait que « si un homme doit être le Messie, il ne peut être que de naissance humaine». Pour les juifs pieux et orthodoxes de l’époque – ce qui incluait certainement des juifs comme Joseph, Jésus et son frère Jacques le juste- l’idée d’un être humain «divin» ou d’un «dieu ressuscitant» né d’une vierge était une notion totalement étrangère et païenne. Elle se rattachait d’avantage aux traditions babyloniennes d’ Ishtar et de Tammouz qui, comme les cultes d’Osiris, de Dionysos et Zoroastre, prétendait que ces personnages majeurs avaient été engendré par un Dieu et une mère humaine et vierge. Ce concept était aussi commun dans l’univers gréco-romain des mythes et des religions à mystère, comme celle de Mythra, si apprécié des légionnaires romains.
Dans les écritures judaïques –qui sont, pour la plupart des juifs, la Loi et des éléments d’Histoire mêlé à quelques mythes et légendes-, on trouve très peu de référence à des naissances qui serait le résultat d’une intervention divine. On peut cité Isaac, le fils né de Sarah, une mère de 90 ans, et d’Abraham son époux âgé de 100 ans ; Esau et Jacob, les jumeaux de Rebecca, réputés stériles; et Samson. Mais en aucun cas, on ne prétend que le Dieu tout puissant serait le père, concept qui, pour tout juifs orthodoxes, aurait été considéré comme blasphématoire à l’extrême. Dans le Nouveau Testament, une autre naissance est attribué à l’action de Dieu. On dit que le prêtre Zacharie aurait eu la vision d’un ange qui lui aurait dit que lui et sa femme – qui était sois disant stérile et avait largement dépassé l’âge d’enfanter- allait avoir un enfant et qui serait « le salut d’Israël» se fils allait Jean le Baptiste.
Les chrétiens, les protestants et les catholiques ne croient pas seulement que la naissance de Jésus fut la conséquence d’une intervention divine, mais qu’il fut réellement engendré par Dieu et né d’une véritable vierge, concept païen souvent réfuté violement par le dévots qui acceptait sans question que l’enseignement de Jésus est été divinement inspiré. Nestorius «nommé patriarche de Constantinople en 428 » fut déclaré hérétique et exilé à Edesse
Pour avoir osé dire que la question de savoir si Jésus était « Dieu» ou « fils de Dieu» n’avait aucun sens, car il était évident qu’il était un homme né tout à fait normalement d’un père et d’une mère.
Les préceptes de l’Église on fait naître une autre confusion, celle de croire que si Jésus est Dieu il doit être né d’une vierge. Selon un théologien catholique de premier plan, ce n’est pas exact. Le cardinal Ratzinger – tête de la congrégation pour la Doctrine de la Foi, l’héritière moderne de la Sainte Inquisition- a déclaré que « la Doctrine de la Divinité de Jésus ne serait pas remise en cause si Jésus avait été le fruit d’un mariage humain normale. Car la filiation Divine dont parle la foi n’est pas biologique, mais ontologique. Ce n’est pas un événement dans le temps, mais dans l’éternité de Dieu ». Si cette explication peut satisfaire les théologiens, elle ne peut qu’ajouter à la confusion des chrétiens ordinaires. En outre se pose alors la question : Comme cette mythologie païenne à t’elle pu se rassembler autour de la personne de Jésus ?
LE CHRISTIANISME ADOPTE LE MYTHE PAÏEN
Les chroniqueurs de l’Antiquité, les biographes et les auteurs des Saintes Écritures ont enjolivés les événements entourant leur héros de manière à les conformer à leurs propres croyances, plutôt qu’à la vérité historique. Ils ont attribué à leur héros des sentiments, des paroles et des actes qu’ils leurs étaient totalement étranger. Pour accentuer la dimension magique accompagnant inévitablement ce type de personnage majeur tant dans le domaine politique que dans le champs religieux ils n’auront pas hésités à récupéré et à utiliser à leur profits une mythologie bien ancré dans les esprits. Par exemple, les parallèles entre mithraïsme et le christianisme sont étroits. La tradition mithraïque prophétisait des événements apocalyptiques un jour du Jugement, la résurrection du corps et le retour du Dieu Mithra . Mieux : on disait que ce dernier était né dans une grotte et que des bergers lui apportèrent des cadeaux de naissance. Cette forme de fiction pieuse n’a pas seulement déformé toute la période historique du Nouveau Testament, mais aussi une partie significative de l’histoire chrétienne subséquente.
Les Évangiles furent dénaturés par le système de croyances qui apparut après la crucifixion. Paradoxalement, ils contredisent souvent directement d’autres traditions et enseignements qui se développèrent plus tard. Par exemple, dans l’épisode du jeune Jésus au Temple, il est manifeste que ses parents ne comprenne pas de quoi il parle quand il évoque son « père céleste», alors que cette incompréhension contredis catégoriquement tout le concept d’annonciation. Si Marie était consciente d’avoir été fécondé par le Dieu Tout –Puissant, elle ne pouvait ignorer qui était le «père céleste» de Jésus. Si cette épisode ne révèle rien de substantiel sur la vie de Jésus, il peut donner corps à l’affirmation du Rex Deus selon laquelle Jésus aurait été éduqué à l’école du Temple. Il bat totalement en brèche l’idée traditionnel d’un jeune juif discutant d’égal à égal avec des prêtres et des rabbins et leurs enseignants la logique talmudique pour comprendre les Saintes Écritures.
Confronté à l’idée d’un Jésus divin, les juifs de l’Israël biblique, comme ceux de toutes les époques, l’aurait condamné comme blasphème de la pire espèce. Comme nous allons voir, cette idée est née quelques 10 ou 15 ans après la crucifixion. Elle est sortit de l’esprit fertile d’un opportuniste à la personnalité éminemment suspect. Si nous regardons les paroles même de Jésus dans le Nouveau Testament, il ne dit nulle part qu’il est divin. Le titre que lui donnaient les chrétiens -«fils de Dieu»- avait une signification ésotérique spécifique et il rappelait le statu supposé accessible à ceux qui suivaient son enseignement. Jésus lui-même ne revendiqua jamais ce titre, mais se désignait comme le « fils de l’homme». Un spécialiste contemporain, A.N. Wilson, dit que :
Je considère comme impossible qu’un Saint homme galiléen du premier siècle est pu, à quelques moment de sa vie, se considérer comme le deuxième membre de la trinité. C’était une chose intrinsèquement improbable qu’un juif monothéiste puisse croire à cela.
Pour Jésus, se croire lui-même divin et égal à Dieu n’était pas seulement «intrinsèquement», mais c’étais un blasphème qu’aucun juif pieux de l’époque ne pouvait seulement envisager.
Dans les récits des Évangiles, on trouve une autre idée blasphématoire
Prêtée à Jésus et que le rituel chrétien célèbre quotidiennement. Pour comprendre le contexte de cette notion provocatrice, il faut songer à la rigidité des lois alimentaires observées par tous les juifs pratiquants. La controverse principale, opposant les personnes qui accompagnèrent réellement Jésus et l’écoutèrent à l’invraisemblance «apôtre» Paul, concerna précisément ces lois alimentaires . Jacques –le frère de Jésus et la tête de l’Église de Jérusalem- insistait sur le fait que les convertis devaient continuer d’observer la Loi sur la circoncision et la nourriture. Au demeurant, était-il concevable qu’un instructeur juif orthodoxe comme Jésus ait pu inviter ses fidèles –fût-ce sous forme allégorique ou spiritualisé- à l’enfreindre la Loi sur laquelle la Sainte Alliance avec Dieu était fondée? C’est pourtant précisément ce qu’aurait fait Jésus selon les enseignements chrétiens et les paroles de l’Évangile. La messe catholique et toutes les formes d’offices protestants invitent leurs communiants à partages le pain et le vin, qui symbolise dit-on, le corps et le sang de Jésus, Jésus aurait-il eu la témérité de suggérer à des juifs pieux et sincères de boire du sang? Il aurait été lapidé à mort pour blasphème. Alors d’où vient ce concept ?
Les rituels de partage de pain et de vin faisaient partie intégrante de nombreux groupes religieux se réunissant fraternellement. On les retrouve dans certaines célébrations familiales juives et ils sont une partie essentielle du rituel essénien. Ils furent également très largement en usage des cultes à mystères de la Grèce classique. La consommation chrétienne de pain et de vin en tant qu’allégorie du corps et du sang a des racines païennes. Dans la communion mithraïste, Mithra lui-même dit :« Celui qui ne mangera pas mon corps et ne boira pas mon sang afin de ne plus faire qu’un avec moi (…) celui-là ne sera pas sauvé.» Un tel concept était bien accepté dans le monde païen où l’union symbolique avec Dieu était non pas blasphématoire, mais désirée.
LE MARIAGE DE JÉSUS
En reconsidérant l’histoire de Jésus que décrit le Nouveau Testament, nous ne devons pas seulement apprendre à en démêler et en écarter les fils mythologiques et hagiographiques intégrés au récit. Il nous faut aussi apprendre à discerner les fragments de vérité relatifs à la vie de ce remarquable maître ; des vérités qui n’avaient pas besoin du moindre commentaire, tout simplement parce qu’elles étaient communes pour n’importe quel juif de l’époque. Nous avons aussi besoin de connaître les coutumes et pratiques sociales juives pour éclairer la nature exacte des relations de Jésus avec certains de ses fidèles. C’est particulièrement important quand il nous faut étudier un sujet particulièrement litigieux : Jésus était-il ou non marié ?
Nous avons déjà dit que, dans l’Israël biblique, tous les hommes sans exception y compris les rabbins, devaient se marier et avoir des enfants. Les Évangiles sont assez ouvert quant aux formes d’apostrophes que les disciplines utilisaient pour s’adresser à Jésus. Ils l’appellent ainsi régulièrement «rabbi» (rabbin). Il y a une autre raison flagrante pour que Jésus ait été marié, raison que les Évangiles confirment car tous sont assez explicites quant à son ascendance terrestre. Ils affirment clairement que Jésus était l’héritier de la lignée royale de David. L’héritier de la dynastie davidique devait, conformément à la loi, se marier et engendrer des fils pour assurer la continuité généalogique de la Maison royale d’Israël.
Dans tout le Nouveau Testament, il n’est nulle part dit que Jésus était célibataire, donc qu’il n’était pas marié. Si cela avait été le cas, cette formidable rupture de la tradition, et de la coutume aurait été incontestablement signalée, comme c’était régulièrement le cas quand son interprétation de la Loi contredisait apparemment la pensée juive traditionnelle.
Ainsi à l’époque où nous nous attendions le moins à découvrir un document confirmant la tradition du Rex Deus, tant les Évangiles que les documents contemporains contenaient des indications attestant que cette tradition pouvait être fondée sur une base éminemment plausible.
JÉSUS, LE MAÎTRE DE RACTITUDE ESSÉNIEN,
ET SAINT PAUL, LE PREMIER HÉRÉTIQUE
CHRÉTIEN
Jésus et sa famille étaient tous des membres des Ésséniens qui, contrairement à ce que prétend l’Église catholique, n’étaient pas seulement une petite secte occupant le site de Qumrân.
LES ÉVANGILES
Les Évangiles du Nouveau Testament furent modifiés et en partie réécrits pour les conformer à la ligne du dogme chrétien naissant fondé sur l’enseignement de saint Paul. Cet alignement des Évangiles sur le corpus chrétien les éloigna considérablement de la «Voie» prêché par Jésus, le Maître de Rectitude essénien. Ce dernier titre était attribué à l’instructeur initiatique suprême de la Voie essénienne et plusieurs le portèrent au cours des siècles depuis le prêtre Zadok.
Un Évangile faisant partie du canon officiel, l’Évangile de Jean, est aussi considéré a bien des égards comme un document initiatique. Quand nous observons l’origine et le développement de ce texte, nous sommes confrontés à une série d’énigmes. D’un côté, c’est le seul Évangile qui paraît avoir été écrit par un témoin oculaire des événements qu’il décrit, quelqu’un qui aurait été particulièrement proche de Jésus. Mais d’un autre côté, la plupart des autorités bibliques considèrent qu`il fut le dernier Évangile mit en forme écrite, c’est-à-dire en l’occurrence au début du deuxième siècle. Logiquement, on en n’est donc arrivé à la conclusion que l’Évangile de Jean avait été écrit bien après les autres. Il fallut attendre encore plus d’un siècle après son apparition pour que l’Église commence à l’attribuer à Jean, le fils de Zébédée, attribution quelque peu tardive et douteuse.
Un spécialiste de Bible, B. Rigaux, dont les opinions sont aujourd’hui largement respectées, pense que cet Évangile fut la version écrite d’un enseignement transmis oralement qui serait passé de Jésus «aux disciples aimés», et de lui à ses disciples, n’aurait jamais été destinés aux masses, mais aux seuls initiés. En débit de son apparition tardive sous forme écrite, cette hypothèse selon laquelle l’Évangile de Jean serait en fait le premier des quatre Évangiles est confirmé par un théologien anglican contemporain l’évêque John Robinson. Cette apparition tardive de l’évangile n’implique pas une composition tardive, comme on le pensait jadis, mais c’est une conséquence de la transmission exclusivement orale aux seuls initiés. La décision de la mettre par écrit ne peut être intervenue qu’après la mort de l’évangéliste, au vu des éléments contenus dans ce texte. Il n’existe aucune version sans le chapitre 21, dans lequel les rédacteurs s’efforcent de détromper ceux qui avaient pensé que le disciple aimé ne mourrait jamais. Mais, contredisant cette « mauvaise interprétation vulgaire» les paroles de Jésus, les rédacteurs prétendent au contraire que la mort de l’évangéliste n’entache en rien la vérité. En dépit de ses modifications et ajouts tardifs, la nature initiatique de l’Évangile de Jean l’inscrit dans un courant important de la tradition gnostique égypto-hébraïque, en l’occurrence la «Voie» des Esséniens. Le gnosticisme fut une forme de spiritualité qui permettait d’acquérir une connaissance spirituelle, ou Gnose, lorsque l’on était initié dans les secrets de l’ordre.
À la lumière de nos précédents commentaires commerçant la nature blasphématoire des paroles attribuées à Jésus -« Buvez, ceci est mon sang…» -, il est intéressant de noter que les ébionites, la famille et le peuple suivirent réellement Jésus tant qu’il fut sur terre, utilisant du pain et sans levain et de l’eau pour célébrer leur mystères, pas du pain et du vain.
Inutile de dire que l’Église chrétienne naissante déclara bientôt les Ébionites «hérétiques» : comment pouvait-elle tolérer que les fidèles de Jésus prêchent un message très différent? Dans sa présentation des relations de Jésus avec les Ébionites «hérétiques» : comment pouvait-elle tolérer que les fidèles de Jésus prêchent un message très différent? Dans sa présentation des relations de Jésus avec les Ébionites, un père de l’Église des premiers temps, Iréné- qui fut évêque de Lyon au cours du deuxième siècle-, fit montre de circonvolutions mentales dont seul un théologien paulinien était capable. Il prétendit que Jésus- qui, selon lui, était Dieu- avait été dans l’erreur, qu’il avait pratiqué la «mauvaise religion», accusation qui reprenait une tradition de l’Église décrivant les véritables enseignements de Jésus- tels que ceux rapportés par l’évangéliste Jean- comme l’«hérésie johannite». Si Jésus était divin, on peut logiquement supposer qu’il était incapable d’erreur, et voilà que, d’après un théologien paulinien, Dieu s’était trompé et avait entraîné son troupeau dans la mauvaise religion. On croît rêver ! Qui étaient les vrais hérétiques? Jésus et ses fidèles ou l’Église ?
VÉRITÉ ÉVANGÉLIQUE?
Les évangiles sont une source historique extrêmement douteuse. Beaucoup de fidèles chrétiens seront profondément perturbés par cette affirmation. Pourtant un spécialiste réputé à fait des déclarations encore plus provocante. Andrew Welburn, membre du Warburg Institute de l’Université de Londres et du New College D’Oxford, à dit sans détour que « on peut trouver de nombreuse sortes de falsification dans le Nouveau Testament. Par exemple, des paroles sont placés dans la bouche de Jésus qui font de lui un propagandiste de l’Église et de ses méthodes». Prenons un exemple dans l’Évangile de Mathieu où Jésus aurait dit à ses disciples :« Allez et de toutes les nations, faites des disciples, en les baptisant au nom du père, du fils et du saint Esprit». Étant entendu que Jésus était un juif fervent avec un respect profond de la Loi et n’ayant aucune intention une nouvelle religion, ce commandement est impensable. Ses véritables sentiment orthodoxes s’expriment clairement dans ce même évangile :« Ne prenez pas la voie des païens et n’entrez pas dans une ville de samaritains; allez plutôt vers les brebis perdus de la maison d’Israël.» On nous dit aussi que Jésus considère les Gentils comme des «chiens» auxquels il n’avait rien à dire.
Et voici qu’une femme cananéenne, étant sortit de ce territoire, criait en disant :« Aie pitié de moi, Seigneur, fils de David. Ma fille est fort malmenée par un démon.» Mais il ne lui répondit pas un mot. Ses disciples s’approchant le priait :«Exhausse-la pour qu’elle s’en aille, car elle nous poursuit de ses cris.» Mais il répondit :«Je n’ai été envoyé qu’aux brebis perdues de la maison d’Israël.»Mais la femme était arrivée et se prosternait devant lui en disant :« Seigneur! Viens à mon secours.» Il lui répondit :«Il ne sied pas de prendre le pain des enfants et de le jeter aux chiens.»
Toute la mythologie chrétienne fondé sur la théologie de Paul revendique une authenticité absolue parce qu’elle serait censée être «historique extacte.»
Mais de nombreux événement du Nouveau Testament visant à embellir le personnage de Jésus furent sans discrimination «emprunté» ou «volé» à d’autres religions. LA mythologie est fondé sur un triste mélange de fantaisie magique, d’Exagération outrageuse et de blasphèmes. Comme nous l’avons déjà montré, Jésus ne peut avoir « inventé» l’eucharistie et, par conséquence, le rituel centrale de l’Église chrétienne. Le dogme et la foi chrétienne sont construits sur les fondations posées par saint Paul. Or celui-ci n’avait pas la même perception de Jésus le Nazaréen que les disciples originels qu’ils l’avaient suivi durant son ministère.
En fait saint Paul fut le premier «hérétique chrétien». Sa conviction que Jésus était devenu un nouvel agneau pascal lors de la crucifixion en est un exemple majeur. Paul considérait que le sacrifice de Jésus au Golotha avait été formidable acte de rédemption, valable jusqu’à la fin des temps. Ce concept allait à l’encontre du raisonnement et du mode de vie de nazôréens. À quoi servaient les rituels de pureté et l’adhésion stricte à la Loi visant à atteindre un état de rectitude, si cet « état de grâce» leur avait déjà été assuré par le sacrifice rédempteur sur la croix? Paul n’avait jamais rencontré Jésus, mais il avait rencontré ses disciples à Jérusalem qui savait que Jésus était venu pour révéler la parole et mener les siens, pas pour racheter. Certains spécialistes bibliques pensent que le récit de la Cène dans les Évangiles est une totale fiction. Les évangiles synoptiques disent que la première eucharistie fut la conclusion d’un repas de Pâques traditionnel. Si c’était vrai, les événements décrits en détail comme faisant suite à cette Cène – l’arrestation, le procès et l’exécution de Jésus- n’auraient pu avoir lieu de la manière et le laps de temps prétendus. Aucun juif – encore moins les Grand Prêtres du Sanhédrin – n’aurait osé enfreindre la Loi et les traditions entourant leur observance religieuse la plus sacrée simplement pour juger un homme.
LE CRIME DE JÉSUS?
L’épisode de Ponce Pilate « se lavant les mains» paraît également étrange. Après une précédente insurrection, un prédécesseur de Pilate, le proconsul Varus, avait crucifié plus de deux mille juifs sans le moindre scrupule. Il est donc éminemment improbable que Pilate ait hésité une seconde à faire exécuter un fauteur de troubles notoire. Quant à l’idée selon laquelle on aurait crucifié Jésus pour avoir été reconnu coupable de blasphème en vertu de la loi juive, c’est un non-sens absolu. Pour un spécialiste de premier plan, c’est «une pure invention». Si Jésus ou qui que ce soit d’autre avait été reconnu coupable d’un tel crime, ce n’est pas devant les Romains qu’il aurait été amené ; il aurait simplement été exécuté par les juifs de la manière prescrite, en l’occurrence une lapidation à mort. Un spécialiste renommé, Enoch Powell – qui apprit l’hébreu pour mieux saisir la réalité de la vie de l’époque de Jésus-, affirma que ce fut bien ce qui lui arriva. Pour la loi romaines, un seul crime pouvait être puni de crucifixion, la forme traditionnelle de châtiment romain : le crime de sédition. Il faut se rappeler que l’Israël biblique était un État théocratique, et pour les juifs, une seule loi était valide : celle de Moïse. Ainsi toute nouvelle spécification religieuse était «de facto» une décision politique et, à l’inverse, toute décision politique était simultanément religieuse. Les enseignements de Jésus divergeaient par de nombreux aspects de ceux des Saduccéens et des Pharisiens, qui soit supportaient, soit acceptaient pour des raisons pratiques la suzeraineté de l’Empire romain. Pour des Juifs- même si l’on pouvait contester ses idées-, Jésus était un rabbin délivrant son interprétation de la Loi aux autres juifs de la manière traditionnelle, une forme de débat-controverse qui donna naissance au viel aphorisme : «Quand vous avez deux juifs , vous avez trois débats.» pour les troubles capables de provoquer une insurrection. Aux yeux des Romains, son appartenance à la Maison royale de David, associée à son titre messianique de »roi des Juifs» était une justification suffisante pour son exécution.
JÉSUS ET LES DISCIPLES
Il est aujourd’hui largement admis que la répétition de mensonges est incroyablement efficace en matière de propagande. Goebbels et Staline en sont deux parfaits exemples. Mais même ces maîtres de la manipulation moderne sont de vulgaires amateurs à côté des premiers Pères de l’Église chrétienne. L’un des mensonges les plus tenaces répandus par ces gardiens autoproclamés de la «vérité divinement révélée» est celui de la prétendue pauvreté de Jésus et de ses douze apôtres, de soi-disant paysans semi-illetrés, issus d’une culture agraire frustre et simple. La Bible elle-même contredit cette séduisante affirmation. Les Écritures juives sont un des plus grands chefs-d’œuvre de la littérature mondiale. Une société qui produit une telle œuvre doit avoir été complexe, instruite, cultivée et sophistiquée. Les Saintes Écritures, leTannakh qui devint l’ancien Testament chrétien.
9 commentaires:
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