Le Patient
Il a souligné la difficulté que représentaient des décisions médicales prises sans le consentement éclairé du patient face à un acharnement thérapeutique qui n’aurait, pour des patients « incompétents », que l’effet de prolonger les souffrances ou des coûts qui pourraient être distribués plus justement à des patients n’étant pas parvenus à un stade terminal de leur maladie.
La première proposition repose sur la valorisation unidimensionnelle de la valeur de l’autonomie. Elle défend le droit de mourir au nom de la valeur absolue du patient à disposer de lui-même, de sa vie et récuse une longévité artificielle provoquée par l’acharnement thérapeutique ou palliatif.
La première proposition repose sur la valorisation unidimensionnelle de la valeur de l’autonomie. Elle défend le droit de mourir au nom de la valeur absolue du patient à disposer de lui-même, de sa vie et récuse une longévité artificielle provoquée par l’acharnement thérapeutique ou palliatif.
Elle revendique une reconnaissance de l’individualisme ambiant et questionne la légitimité de l’état à traiter des questions qui relèvent du droit privé.
La question politico-juridique posée par l’euthanasie est de savoir jusqu’à quel point celle-ci peut demeurer un choix pour le sujet, dans une société où seuls les êtres autonomes sont valorisés ? Les législations européennes autorisant le suicide ont fait de la vie la propriété du citoyen et non de l’état. Le problème du respect de l’euthanasie volontaire est qu’elle place le médecin dans la situation paradoxale d’ être l’acteur du choix du malade ce qui semble annihiler le choix qui a fait du médecin un protecteur de la vie pour en faire un partenaire de décisions de vie individuelles.
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