Rien de concret
La rencontre des ministres de l'Environnement des pays du G8 et de cinq pays émergents (Afrique du Sud, Brésil, Chine, Inde, Mexique) a pris fin à Postdam, en Allemagne, sans qu'aucun nouvel accord n'ait été conclu.
Les États-Unis ont été les seuls à s'opposer à une aide des pays industrialisés pour préserver l'environnement des pays en voie de développement. Le ministre allemand de l'Environnement, Sigmar Gabriel, s'est néanmoins réjoui du fait que les représentants de tous les autres pays présents ont reconnu « l'irréversibilité du changement climatique actuel et la responsabilité des pays industrialisés ».
« Un consensus politique est en train d'émerger, un consensus sur l'urgence du problème et la nécessité de mobiliser tous les outils possibles » pour contrer les changements climatique, a pour sa part déclaré le président de la Convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques, Yvo de Boer. Cette situation détonne, selon lui, avec celle d'il y a quelques années, alors que la réalité scientifique du phénomène était remise en question.
De leur côté, le Brésil et le Mexique ont fait part de leur volonté de travailler de concert pour lutter contre le changement climatique et la destruction de la biodiversité.
Baird rejette le plan Dion
Par ailleurs, dans une conférence téléphonique, le ministre fédéral de l'Environnement, John Baird, a réitéré que le plan du Canada en matière de changements climatiques ira au-delà des exigences du protocole de Kyoto. Il a d'ailleurs ridiculisé la proposition du chef libéral, Stéphane Dion, de taxer les entreprises canadiennes sur le principe du pollueur-payeur. Selon lui, ce plan, faible, ne servirait qu'à enrichir le gouvernement.
Le sommet de Potsdam avait pour but de préparer le sommet du G8 qui aura lieu du 6 au 8 juin à Heiligendamm, dans le nord de l'Allemagne. Les changements climatiques figureront au nombre des principaux thèmes abordés.
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