L'AIEA pénalise Téhéran
Le Conseil des gouverneurs de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) doit ratifier jeudi la réduction de son aide technique à l'Iran. Cette décision est prise en réponse au refus de l'Iran de cesser ses activités d'enrichissement d'uranium.
Ainsi, 22 des 25 projets de coopération entre l'AIEA et Téhéran seront arrêtés. La confirmation, le 22 février, dans un rapport du directeur général de Mohamed ElBaradei, de la poursuite de l'enrichissement de l'uranium par Téhéran avait conduit le Conseil de sécurité de l'ONU à décider de sanctions contre l'Iran.
Les sanctions visent notamment les projets liés à la production d'énergie nucléaire, en raison du risque de détournement de ces technologies à des fins militaires.
Cependant, la mesure de l'AIEA épargne les projets de coopération technique à des fins alimentaires, agricoles, médicales, humanitaires et de sûreté.
Un responsable de l'Union européenne a toutefois souligné que « la porte restait ouverte pour des négociations. »
Il a précisé que l'offre des grandes puissances d'une coopération économique, technologique et commerciale renforcée avec Téhéran en échange de l'abandon de sa filière d'enrichissement restait valable.
De leur côté, les États-Unis ont demandé mercredi à l'AIEA d'informer « immédiatement » les 35 gouverneurs si l'Iran lançait l'enrichissement d'uranium à grande échelle dans son nouveau centre souterrain de Natanz.
Les grandes puissances craignent que l'Iran ne détourne son programme nucléaire civil à des fins militaires, ce dont les Iraniens se défendent.
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