Irak: pour les démocrates, la balle est dans le camp de Bush
"Nous tendons la main de l'amitié au président en lui disant: monsieur le président, nous reconnaissons votre rôle en tant que président, s'il vous plaît, comprenez les pouvoirs qui nous sont reconnus par la Constitution en tant que Congrès", a déclaré pour sa part la présidente démocrate de la Chambre des représentants Nancy Pelosi.
"Asseyons-nous ensemble pour faire ce qui est bien pour le peuple américain, pour nous occuper de la guerre en Irak, pour qu'on puisse y mettre fin et ramener bien vite nos troupes à la maison", a ajouté Mme Pelosi.
Ces déclarations interviennent après que M. Bush s'est engagé une énième fois à opposer son veto à tout calendrier de retrait, alors que la Chambre la semaine dernière, et le Sénat cette semaine, travaillent à lier le financement de la guerre à une telle mesure.
M. Bush a même élevé le ton mercredi contre cette mesure aux conséquences "désastreuses", tandis que sa porte-parole Dana Perino indiquait clairement que la Maison Blanche n'entendait pas bouger d'un iota.
Les parlementaires "savent qu'en retirant ce à quoi le président est opposé nous pouvons faire adopter un collectif d'urgence que le président puisse signer", a-t-elle affirmé.
Après ces déclarations M. Reid a jugé "évident que (M. Bush) ne veut rien d'autre que la confrontation".
M. Reid et Mme Pelosi ont envoyé une lettre ouverte commune à M. Bush où ils se disent "tout à fait troublés par (son) insistance à opposer un veto" au projet de loi de financement de la guerre.
"Plutôt que de travailler avec le Congrès pour mettre au point un projet de loi que vous puissiez signer, vous avez apparemment l'intention de suivre une stratégie politique qui retarderait inutilement le financement" destiné aux militaires, accusent-ils.
"Nous sommes prêts à travailler avec vous, mais vos menaces de veto contre un projet de loi qui ne vous a même pas encore été soumis indiquent que vous n'êtes peut-être pas prêts à travailler avec nous. Nous espérons que tel n'est pas le cas", concluent les deux chefs démocrates.
"Asseyons-nous ensemble pour faire ce qui est bien pour le peuple américain, pour nous occuper de la guerre en Irak, pour qu'on puisse y mettre fin et ramener bien vite nos troupes à la maison", a ajouté Mme Pelosi.
Ces déclarations interviennent après que M. Bush s'est engagé une énième fois à opposer son veto à tout calendrier de retrait, alors que la Chambre la semaine dernière, et le Sénat cette semaine, travaillent à lier le financement de la guerre à une telle mesure.
M. Bush a même élevé le ton mercredi contre cette mesure aux conséquences "désastreuses", tandis que sa porte-parole Dana Perino indiquait clairement que la Maison Blanche n'entendait pas bouger d'un iota.
Les parlementaires "savent qu'en retirant ce à quoi le président est opposé nous pouvons faire adopter un collectif d'urgence que le président puisse signer", a-t-elle affirmé.
Après ces déclarations M. Reid a jugé "évident que (M. Bush) ne veut rien d'autre que la confrontation".
M. Reid et Mme Pelosi ont envoyé une lettre ouverte commune à M. Bush où ils se disent "tout à fait troublés par (son) insistance à opposer un veto" au projet de loi de financement de la guerre.
"Plutôt que de travailler avec le Congrès pour mettre au point un projet de loi que vous puissiez signer, vous avez apparemment l'intention de suivre une stratégie politique qui retarderait inutilement le financement" destiné aux militaires, accusent-ils.
"Nous sommes prêts à travailler avec vous, mais vos menaces de veto contre un projet de loi qui ne vous a même pas encore été soumis indiquent que vous n'êtes peut-être pas prêts à travailler avec nous. Nous espérons que tel n'est pas le cas", concluent les deux chefs démocrates.
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