Finlande - Le scrutin de la continuité
Quelque quatre millions d'électeurs se rendent aux urnes aujourd'hui pour renouveler la composition du parlement finlandais, qui sera par la suite appelé à désigner le nouveau premier ministre, en avril prochain.
Les 200 sièges parlementaires seront attribués à la proportionnelle par régions.
Les observateurs de la scène politique finlandaise ne s'attendent pas un changement à la tête du pays, mais anticipent, au regard de récents sondages, une transformation de la coalition au pouvoir.
Le Parti du centre (KESK) du premier ministre sortant Matti Vanhanen pourrait cette fois avoir à partager le pouvoir non plus avec les sociaux-démocrates (SPD), mais avec la Coalition nationale composée du KOK conservateur.
Les Verts pourraient être en position de revendiquer une place au gouvernement, leur parti ayant le vent dans les voiles en raison de l'intérêt de l'opinion publique pour la question des changements climatiques.
Il n'est pas non plus impossible, quoique moins probable, que les sociaux-démocrates et les conservateurs, dans l'opposition depuis quatre ans, forment ensemble un gouvernement ainsi qu'ils l'ont déjà fait de 1995 à 2003, avant la victoire à l'arraché du KESK aux dernières élections.
Ces divers scénarios ne doivent pas faire oublier que, dans cette Finlande prospère, les principaux partis partagent les mêmes positions sur la plupart des enjeux, dont le maintien de la neutralité de la Finlande et du système social financé par des impôts élevés.
Le seul sujet de préoccupation en Finlande, partagé par tous, est le vieillissement démographique, le plus rapide des pays de l'Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE).
Des résultats provisoires seront disponibles tard cette nuit. Les résultats définitifs seront confirmés mercredi.
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