Afghanistan - Prodi ne bronche pas
Le chef du gouvernement italien Romano Prodi affirme que l'Italie ne reviendra pas sur son engagement militaire en Afghanistan.
« Nous avons pris des décisions que nous maintenons. Il n'y a pour l'heure aucun élément qui nous amène à des changements », a indiqué Romano Prodi.
Samedi, des talibans affirmant détenir en otage un journaliste italien ont menacé de l'exécuté d'ici sept jour si Rome ne fixait pas une date pour le retrait de ses troupes du pays.
Le chef du gouvernement italien dit suivre de très près la situation et prendre très au sérieux l'enlèvement, dimanche dernier, du journaliste Daniele Mastrogiacomo.
Le journaliste de La Repubblica aurait été enlevé dans la province d'Helmand, haut lieu de l'insurrection et du trafic de drogue en Afghanistan.
Le mollah Dadullah, l'un des principaux chefs des talibans présumément impliqués, exige aussi la libération de deux de ses porte-parole : Mohammad Hanif, arrêté en janvier dernier en Afghanistan, et Abdoul Latif Hakimi, détenu depuis près d'un an et demi au Pakistan.
Le ministère italien des Affaires étrangères a affirmé détenir des informations indiquant que l'envoyé spécial de 52 ans était « en vie ». Il a ajouté que « les contacts se poursuivaient afin de vérifier avec certitude les intentions et les attentes des ravisseurs ».
L'Italie a déployé quelque 2000 soldats dans la province de Kaboul et dans l'ouest du pays, sous l'égide de la Force internationale d'assistance à la sécurité (ISAF) de l'OTAN. Le Parlement italien vient d'approuver la poursuite de cette mission, fortement contestée en Italie.
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