Les Nord-Irlandais aux urnes
L'élection des 108 députés de l'Assemblée d'Irlande du Nord, mercredi, est cruciale pour l'avenir même de cette institution née des accords de paix de 1998.
En effet, le premier ministre britannique Tony Blair et son homologue irlandaise, Bertie Ahern, ont menacé les grands partis nord-irlandais de reprendre la gestion des affaires de la province si les catholiques et les protestants ne parvenaient pas à s'entendre pour gouverner ensemble.
Une religieuse vient de déposer son vote lors des élections nord-irlandaises.
L'Assemblée provinciale, qui vise essentiellement à mettre un terme à une guerre civile qui a fait des milliers de victimes en 30 ans, n'a jamais pu, jusqu'ici, conduire à un gouvernement autonome stable.
Si les sondages se confirment, les deux plus grandes formations, le Parti unioniste démocratique (DUP) et le Sinn Féin, aile politique de l'Armée républicaine irlandaise, seront portées au pouvoir.
Le poste de premier ministre est réservé au leader de la formation qui obtient le plus grand nombre de votes, probablement le révérend radical Ian Paisley. Le vice-premier ministre doit quant à lui être issu de la seconde formation en popularité, c'est-à-dire si les sondages s'avèrent justes, le numéro 2 du Sinn Féin, Martin McGuinness.
Par la suite, les deux hommes devront conjointement distribuer dix portefeuilles de ministres entre les partis. Londres, pour sa part, conserve le pouvoir intégral sur les Affaires étrangères, la Défense et la Sécurité intérieure.
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