Subaru Forester
Subaru Forester - Croisement entre un break et un classique engin tout-terrain, ici plus proche du premier. A défaut de singer le look des vrais 4x4 comme ses congénères, son air de break surélevé -pas très seyant mais cela s'améliore un peu au fil des restylages et du renouvellement du modèle de 2002 (ou gros remaniement) - lui permet d'afficher un poids et des valeurs aérodynamiques souvent moins défavorables que ses concurrents.
La transmission intégrale vraiment permanente (avec différentiel central et viscocoupleur) ne change pas, avec une répartition égale entre les deux trains en temps normal. La motricité reste exemplaire. Les nouvelles jantes, de 16 pouces en 235/60 au lieu de 15' pour le 2.0 et de 17 pouces en 215/55 en remplacement des 16' pour le 2.5 XT, la confortent encore.
Par plusieurs petites modifications apportées au châssis (maintien de caisse, rigidité), le Forester mouture 2006 peaufine encore le plaisir de conduite. Et la sécurité si besoin était ( comportement neutre et toujours facilement prévisible) pour la version turbo, en adoptant un contrôle électronique de stabilité VDC (l’ESP façon Subaru) au fonctionnement discrètement efficace. Unique bémol, la version atmosphérique s’en tient toujours à de simples tambours à l’arrière. Le freinage et l’ABS sont néanmoins au-dessus de toutes critiques. Le restylage touche à l’extérieur toute la face avant (boucliers, optiques et calandre), les rétroviseurs avec clignotants à LED et la couleur d’entourage des vitres sur les flancs, la suppression du bandeau noir entre lunette et plaque minéralogique à l’arrière.
L’équipement s’enrichit de projecteurs HiD sur le 2.5 XT, d’un système audio à 7 HP avec commandes au volant sur le 2.5 XT (option sur 2.0 X), de lave-phares escamotables.
Pas possibilité de replier le dossier du siège avant passager afin de charger des objets longs, mais bonne modularité de la banquette. Capacité de chargement dans la bonne moyenne, proche de celle du X-Trail en deux comme en 5 places. Avec une vraie roue de secours sous le plancher de coffre. Ajoutons à cela une capacité de remorquage de 2 tonnes avec le moteur le plus puissant (supérieure aux Lexus RX 300 ou 400h !) et de 1,5 tonnes avec le 2 litres atmosphérique.
La distribution peaufinée et un travail sur la réduction des hydrocarbures non brûlés a également permis de franchir les normes de pollution Euro IV. Pas de changement du couple maxi, qui culmine toujours à 320 Nm à 3 600 tr/mn, et toujours une belle souplesse à bas régime. Sans atteindre les ressources d’un Diesel de cylindrée équivalente, le gros 4 pattes suralimenté offre plus de ressources que bien des V6 à essence de 3 litres et plus. Temps de réponse du turbo imperceptible, bruit feutré caractéristique du boxer, et performances à faire pâlir nombre de coupés sportifs sont au programme. Pas trop en vitesse maxi en raison de l’aérodynamique moyenne (217 km/h et plus de 230 relevé au compteur sur autoroute italienne), mais des accélérations foudroyantes en boîte mécanique avec 6,0 sec annoncés sur le 0 à 100 km (7,8 sec. réalisés sur route ouverte par nos soins, et 27 secondes sur le 1 000 m D.A., temps certainement améliorables sur notre piste d’essai habituelle).
Par plusieurs petites modifications apportées au châssis (maintien de caisse, rigidité), le Forester mouture 2006 peaufine encore le plaisir de conduite. Et la sécurité si besoin était ( comportement neutre et toujours facilement prévisible) pour la version turbo, en adoptant un contrôle électronique de stabilité VDC (l’ESP façon Subaru) au fonctionnement discrètement efficace. Unique bémol, la version atmosphérique s’en tient toujours à de simples tambours à l’arrière. Le freinage et l’ABS sont néanmoins au-dessus de toutes critiques. Le restylage touche à l’extérieur toute la face avant (boucliers, optiques et calandre), les rétroviseurs avec clignotants à LED et la couleur d’entourage des vitres sur les flancs, la suppression du bandeau noir entre lunette et plaque minéralogique à l’arrière.
L’équipement s’enrichit de projecteurs HiD sur le 2.5 XT, d’un système audio à 7 HP avec commandes au volant sur le 2.5 XT (option sur 2.0 X), de lave-phares escamotables.
Pas possibilité de replier le dossier du siège avant passager afin de charger des objets longs, mais bonne modularité de la banquette. Capacité de chargement dans la bonne moyenne, proche de celle du X-Trail en deux comme en 5 places. Avec une vraie roue de secours sous le plancher de coffre. Ajoutons à cela une capacité de remorquage de 2 tonnes avec le moteur le plus puissant (supérieure aux Lexus RX 300 ou 400h !) et de 1,5 tonnes avec le 2 litres atmosphérique.
La distribution peaufinée et un travail sur la réduction des hydrocarbures non brûlés a également permis de franchir les normes de pollution Euro IV. Pas de changement du couple maxi, qui culmine toujours à 320 Nm à 3 600 tr/mn, et toujours une belle souplesse à bas régime. Sans atteindre les ressources d’un Diesel de cylindrée équivalente, le gros 4 pattes suralimenté offre plus de ressources que bien des V6 à essence de 3 litres et plus. Temps de réponse du turbo imperceptible, bruit feutré caractéristique du boxer, et performances à faire pâlir nombre de coupés sportifs sont au programme. Pas trop en vitesse maxi en raison de l’aérodynamique moyenne (217 km/h et plus de 230 relevé au compteur sur autoroute italienne), mais des accélérations foudroyantes en boîte mécanique avec 6,0 sec annoncés sur le 0 à 100 km (7,8 sec. réalisés sur route ouverte par nos soins, et 27 secondes sur le 1 000 m D.A., temps certainement améliorables sur notre piste d’essai habituelle).
Même un X3 3.0i de 231 ch reste derrière, notamment en reprises, sans se montrer plus sobre. Le Forester 2.5 XT dispose d’une bonne boîte mécanique à 5 rapports qui gagne un premier rapport à synchro double cône. Elle conserve exactement les rapports de pont (démultiplication finale) et de boîte (étagement) des anciens 177 et 210 ch (à quand une boîte 6 ?). Le 2.5 XT offre désormais l’alternative d’une boîte automatique à 4 rapports. Cette dernière n’est pas tout à fait obsolète, mais sa gestion de passage fait preuve de peu d’intelligence en mode auto malgré un tout nouveau module de commande, défaut partiellement gommé par l’adoption d’une commande séquentielle Sportshift.
Le petit Boxer gagne des culasses à double arbre et l’admission variable à l’admission qui font passer la puissance de 125 à 158 ch et le couple de 184 à 186 Nm à un régime légèrement inférieur. La mollesse du 4 à plat reste présente et pour trouver les 33 chevaux supplémentaires, il faut vraiment grimper dans les tours, le régime de puissance maxi culminant 800 tr/mn plus haut, à 6 400 tours. Le gain se retrouve en vitesse maxi et en accélérations (197 km/h annoncés et 9,7 sec sur le 0 à 100 km). Au demeurant, l’agrément de la mécanique n’engendre pas de sérieuses réserves. La consommation reste critique avec une moyenne qui descendra rarement sous les 10 litres en conduite un tant soit peu dynamique auquel le superbe châssis incite.
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