Saab 9-3
Saab 9-3 - Dans la pénombre, seuls les feux de position permettent de les deviner, surlignant tel un sourcil fourni les phares redessinés de la familiale suédoise. A l’arrière, les feux blancs de la précédente Sport Hatch sont conservés et même déclinés sur la berline et le cabriolet, et s’accordent particulièrement bien avec la nouvelle peinture Snow White. L’ensemble est plutôt homogène et réussi : c’est une Saab fière de ses origines qui affiche clairement son identité et qui devient clairement agressive avec le kit carrosserie Aero.
A l’intérieur par contre, les différences sont minimes, on peut tout juste noter que le gris foncé de la console a été troqué contre un noir… et, à part un cuir annoncé comme de meilleur qualité, c’est à peu près tout, ce qui est, vous en conviendrez, un peu maigre.
Jusqu’ici réservées à la 9-5, la Saab 9-3 a, avec cette nouvelle mouture, aussi droit au Biopower, le label flex-fuel de la marque suédoise. Deux motorisations écologiques sont donc proposées, le 1.8t et le 2.0t. Ne déduisez pas de cylindrée de ces appellations, une logique étrange faisant que les deux annoncent 2.0l. La différence se fait au niveau des puissances : la première offre 150ch et 240Nm avec du sans plomb et 175ch et 265 Nm avec de l’E85, la seconde respectivement 175 ch et 265 Nm, et 200 ch et 300 Nm. En plus de l’ancien 2.0T (notez le T majuscule signalant une pression de turbo passant de 0,7 à 0,85 bar) offrant 210 ch, deux autres moteurs essence viennent compléter la gamme, le 1.8i (qui fait, lui, vraiment 1.8l…) atmosphérique de 122 ch et 167 Nm et le tonitruant V6 2.8l turbo de 255 ch et 350 Nm. Mais pourquoi, me demanderez-vous, ces deux dernières motorisations ne profitent pas elles-aussi du Biopower ? C’est très simple, cette technologie ne concerne que les moteurs suralimentés, ce qui élimine d’office la première, et l’E85 augmenterait la puissance du 6 cylindres au delà des 300 ch, une valeur trop importante pour la transmettre au seul avec le seul train avant.
Pour notre essai suédois, nous avions le choix entre les formes cabriolet et Sport-Hatch et entre le 2.0t gavé à l’éthanol et le 1.9 TTID. Le temps étant au beau fixe, nous optons d’abord pour un cabriolet 2.0t, nous réservant un Sport-Hatch TTID pour le lendemain. Sur les petites routes de la campagne suédoise parsemées de radars, les cheveux au vent et le coude à la portière, mieux vaut compter sur le couple du turbo essence, tant le personnel Saab nous promis amendes salées et prison immédiate en cas d’excès de vitesse. A ces régimes, les 300 Nm font merveille, permettant de cruiser tranquillement en 6ième sur un filet de gaz. Mais une fois venu l’autoroute (où curieusement aucun paparazzi policier n’est installé), les qualités légendaires de reprises des Saab ne sont pas usurpées : 10.0s de 80 à 120 km/h, c’est mieux qu’une BMW 325i ou qu’une Audi A4 2.0 TFSI pour le même exercice.
2008 s’annonce comme un tournant de l’histoire pour Saab. En effet, pour la première fois de son histoire, le constructeur suédois proposera pour la 9-3 un système de transmission intégrale de type Haldex, appelé XWD, pour « Cross Wheel Drive ». Toujours typé traction, le XWD, dans des conditions normales, adopte une motricité de 90% à l’avant et 10% à l’arrière. En cas de perte d’adhérence, l’embrayage multidisques permet de faire varier le couple entre le train avant et le train.
Par chance, lors de l’essai de cette nouvelle 9-3, Saab avait aussi apporté dans ces bagages trois mulets XWD V6 2.8l turbo 280 ch pour nous les offrir en pâture sur un circuit composé d’une partie terre et d’un slalom d’abord sur asphalte, puis sur revêtement spécial présentant les mêmes conditions d’adhérence que de la glace. Même si le système est encore en cours de développement, le comportement en est, comme c’était prévisible, totalement transfiguré et la motricité atteint un niveau encore inconnu au volant d’une Saab.
Avec une telle transmission qui ne limite plus les Saab en puissance, c’est Audi que le constructeur paraît avoir maintenant directement en ligne de mire.
A l’intérieur par contre, les différences sont minimes, on peut tout juste noter que le gris foncé de la console a été troqué contre un noir… et, à part un cuir annoncé comme de meilleur qualité, c’est à peu près tout, ce qui est, vous en conviendrez, un peu maigre.
Jusqu’ici réservées à la 9-5, la Saab 9-3 a, avec cette nouvelle mouture, aussi droit au Biopower, le label flex-fuel de la marque suédoise. Deux motorisations écologiques sont donc proposées, le 1.8t et le 2.0t. Ne déduisez pas de cylindrée de ces appellations, une logique étrange faisant que les deux annoncent 2.0l. La différence se fait au niveau des puissances : la première offre 150ch et 240Nm avec du sans plomb et 175ch et 265 Nm avec de l’E85, la seconde respectivement 175 ch et 265 Nm, et 200 ch et 300 Nm. En plus de l’ancien 2.0T (notez le T majuscule signalant une pression de turbo passant de 0,7 à 0,85 bar) offrant 210 ch, deux autres moteurs essence viennent compléter la gamme, le 1.8i (qui fait, lui, vraiment 1.8l…) atmosphérique de 122 ch et 167 Nm et le tonitruant V6 2.8l turbo de 255 ch et 350 Nm. Mais pourquoi, me demanderez-vous, ces deux dernières motorisations ne profitent pas elles-aussi du Biopower ? C’est très simple, cette technologie ne concerne que les moteurs suralimentés, ce qui élimine d’office la première, et l’E85 augmenterait la puissance du 6 cylindres au delà des 300 ch, une valeur trop importante pour la transmettre au seul avec le seul train avant.
Pour notre essai suédois, nous avions le choix entre les formes cabriolet et Sport-Hatch et entre le 2.0t gavé à l’éthanol et le 1.9 TTID. Le temps étant au beau fixe, nous optons d’abord pour un cabriolet 2.0t, nous réservant un Sport-Hatch TTID pour le lendemain. Sur les petites routes de la campagne suédoise parsemées de radars, les cheveux au vent et le coude à la portière, mieux vaut compter sur le couple du turbo essence, tant le personnel Saab nous promis amendes salées et prison immédiate en cas d’excès de vitesse. A ces régimes, les 300 Nm font merveille, permettant de cruiser tranquillement en 6ième sur un filet de gaz. Mais une fois venu l’autoroute (où curieusement aucun paparazzi policier n’est installé), les qualités légendaires de reprises des Saab ne sont pas usurpées : 10.0s de 80 à 120 km/h, c’est mieux qu’une BMW 325i ou qu’une Audi A4 2.0 TFSI pour le même exercice.
2008 s’annonce comme un tournant de l’histoire pour Saab. En effet, pour la première fois de son histoire, le constructeur suédois proposera pour la 9-3 un système de transmission intégrale de type Haldex, appelé XWD, pour « Cross Wheel Drive ». Toujours typé traction, le XWD, dans des conditions normales, adopte une motricité de 90% à l’avant et 10% à l’arrière. En cas de perte d’adhérence, l’embrayage multidisques permet de faire varier le couple entre le train avant et le train.
Par chance, lors de l’essai de cette nouvelle 9-3, Saab avait aussi apporté dans ces bagages trois mulets XWD V6 2.8l turbo 280 ch pour nous les offrir en pâture sur un circuit composé d’une partie terre et d’un slalom d’abord sur asphalte, puis sur revêtement spécial présentant les mêmes conditions d’adhérence que de la glace. Même si le système est encore en cours de développement, le comportement en est, comme c’était prévisible, totalement transfiguré et la motricité atteint un niveau encore inconnu au volant d’une Saab.
Avec une telle transmission qui ne limite plus les Saab en puissance, c’est Audi que le constructeur paraît avoir maintenant directement en ligne de mire.
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