Mitsubishi Lancer 2008 GTS 2.0-L
Mitsubishi Lancer 2008 GTS 2.0-L - la firme japonaise semble davantage mettre le cap sur un avenir plus florissant. Après avoir lancé une nouvelle mouture d’Eclipse en 2006, sexy et audacieuse sur le chapitre du design, elle présente maintenant la plus récente génération de Lancer, millésimée 2008.
Les ingénieurs de la marque ont révisé la compacte d’un boulon à l’autre : nouvel habillage, nouvelle plateforme et nouveau groupe motopropulseur. Au programme, une seule configuration, soit berline à quatre portes offerte en versions DE (de base), ES (intermédiaire) et GTS (sport).
La GTS profite en outre de belles roues en alliage de 18 po et d’un aileron arrière, deux éléments qui rehaussent la sportivité de la voiture et lui donnent davantage de caractère. L’aileron nuit toutefois à la visibilité vers l’arrière. Certains, j’en suis convaincu, apprécieront néanmoins l’effet visuel (14 % des acheteurs de Mitsubishi ont en fait 25 ans ou moins !)
Au chapitre des dimensions, la voiture est moins longue de 1,5 cm, mais son empattement a gagné 3,5 cm. La largeur et les voies avant ont, de leur côté, augmenté respectivement de 6,5 cm et de 6 cm. L’habitabilité a donc marqué des points de façon importante.
Autre oubli : aucune version n’est équipée d’un volant télescopique. Difficile à justifier, d’autant plus que la Mazda3 et la Honda Civic, deux rivales avouées de Mitsubishi, en sont dotées de série.
Les stylistes auraient pu y aller de coloris plus gais, utiliser un tissu pour les sièges de facture plus agréable à l’œil et au toucher et un peu moins de plastique noir. J’ai également noté un manque de rigueur du côté de l’assemblage de certains plastiques ou de fragilité du côté de certains éléments tels que la commande pour ouvrir le coffre et la trappe du réservoir de carburant. Autrement, l’ensemble est plutôt bien ficelé.
Une mécanique plus puissante
La Lancer 2008 utilise un 4‑cylindres de 2,0 L en aluminium – donc plus léger et plus solide – conçu de concert avec DaimlerChrysler et Hyundai. Ce moteur doté de l’ouverture variable des soupapes développe 152 chevaux, soit un gain de 32 chevaux par comparaison au précédent moteur, et suffit à la tâche dans la plupart des situations.
Selon le constructeur, cette boîte permet une consommation moyenne de carburant de 8,4 L/100 km, soit une hausse de 0,8 L/100 km par rapport à la précédente génération. Oubliez donc la remise du programme écoAUTO. À elle seule, la consommation en ville est passée de 8,7 L/100 km à 9,7 L/100 km ! Élément à souligner, le poids de la voiture a grimpé d’environ 125 kg.
À l’instar de Nissan (Sentra) ou de Dodge (Caliber), le constructeur a choisi d’opter pour une boîte à variation continue (CVT) plutôt que pour une boîte automatique conventionnelle. L’objectif premier : favoriser une meilleure consommation de carburant.
Une CVT exige toujours une certaine période d’adaptation auditive. Car ce type de boîte émet un son linéaire plus ou moins agréable – ou inspirant, c’est selon – au moment d’accélérer fortement, pour dépasser par exemple.
Le comportement routier de l’actuelle Lancer est beaucoup plus rigoureux que celui de l’ancienne. La nouvelle plateforme plus rigide assure une meilleure intégrité de la voiture et lui permet de dégager une belle impression de solidité.
La voiture est dotée de série de six sacs gonflables et de un sac gonflable pour les genoux du côté conducteur, ainsi que de freins à disque aux quatre roues. Le système de freinage antiblocage fait malheureusement partie d’un groupe d’options (Groupe ABS et Climatisation pour 1 800 $) sur la version DE.
Cette première rencontre avec la Lancer 2008 se révèle plutôt concluante. Mitsubishi propose une voiture plus agréable à regarder, plus spacieuse, plus plaisante à conduire et plus intéressante en termes de rapport qualité/prix.
La nouvelle Lancer ne passera pas inaperçu avec son style accrocheur. Sans oublier sa calandre inusitée qui a suscité des opinions partagées de nos collègues.
Cependant on aurait souhaité plus d’audace des concepteurs dans l’habitacle. L’intérieur très assombri par la prédominance des plastiques de couleur noire du modèle de base profiterait des garnitures métalliques dont dispose la GTS.
Malgré l’absence de volant télescopique, j’ai rapidement trouvé une position de conduite optimale. Le conducteur profite aussi d’une bonne visibilité avant et latérale. Comme le mentionne mon compagnon de route, l’aileron arrière qui siège sur la carrosserie du modèle GTS nuit quelque peu à la visibilité. Mais quel bel effet !
L’équipement de série du modèle de base DE (16 598 $) comprend les glaces électriques – pas de manivelle pour la Lancer – et même un moniteur de la pression des pneus. Cependant, la banquette arrière de configuration 60/40 n’est disponible que pour les modèles ES et GTS.
Des performances relevées
Les ingénieurs de la marque ont révisé la compacte d’un boulon à l’autre : nouvel habillage, nouvelle plateforme et nouveau groupe motopropulseur. Au programme, une seule configuration, soit berline à quatre portes offerte en versions DE (de base), ES (intermédiaire) et GTS (sport).
La GTS profite en outre de belles roues en alliage de 18 po et d’un aileron arrière, deux éléments qui rehaussent la sportivité de la voiture et lui donnent davantage de caractère. L’aileron nuit toutefois à la visibilité vers l’arrière. Certains, j’en suis convaincu, apprécieront néanmoins l’effet visuel (14 % des acheteurs de Mitsubishi ont en fait 25 ans ou moins !)
Au chapitre des dimensions, la voiture est moins longue de 1,5 cm, mais son empattement a gagné 3,5 cm. La largeur et les voies avant ont, de leur côté, augmenté respectivement de 6,5 cm et de 6 cm. L’habitabilité a donc marqué des points de façon importante.
Autre oubli : aucune version n’est équipée d’un volant télescopique. Difficile à justifier, d’autant plus que la Mazda3 et la Honda Civic, deux rivales avouées de Mitsubishi, en sont dotées de série.
Les stylistes auraient pu y aller de coloris plus gais, utiliser un tissu pour les sièges de facture plus agréable à l’œil et au toucher et un peu moins de plastique noir. J’ai également noté un manque de rigueur du côté de l’assemblage de certains plastiques ou de fragilité du côté de certains éléments tels que la commande pour ouvrir le coffre et la trappe du réservoir de carburant. Autrement, l’ensemble est plutôt bien ficelé.
Une mécanique plus puissante
La Lancer 2008 utilise un 4‑cylindres de 2,0 L en aluminium – donc plus léger et plus solide – conçu de concert avec DaimlerChrysler et Hyundai. Ce moteur doté de l’ouverture variable des soupapes développe 152 chevaux, soit un gain de 32 chevaux par comparaison au précédent moteur, et suffit à la tâche dans la plupart des situations.
Selon le constructeur, cette boîte permet une consommation moyenne de carburant de 8,4 L/100 km, soit une hausse de 0,8 L/100 km par rapport à la précédente génération. Oubliez donc la remise du programme écoAUTO. À elle seule, la consommation en ville est passée de 8,7 L/100 km à 9,7 L/100 km ! Élément à souligner, le poids de la voiture a grimpé d’environ 125 kg.
À l’instar de Nissan (Sentra) ou de Dodge (Caliber), le constructeur a choisi d’opter pour une boîte à variation continue (CVT) plutôt que pour une boîte automatique conventionnelle. L’objectif premier : favoriser une meilleure consommation de carburant.
Une CVT exige toujours une certaine période d’adaptation auditive. Car ce type de boîte émet un son linéaire plus ou moins agréable – ou inspirant, c’est selon – au moment d’accélérer fortement, pour dépasser par exemple.
Le comportement routier de l’actuelle Lancer est beaucoup plus rigoureux que celui de l’ancienne. La nouvelle plateforme plus rigide assure une meilleure intégrité de la voiture et lui permet de dégager une belle impression de solidité.
La voiture est dotée de série de six sacs gonflables et de un sac gonflable pour les genoux du côté conducteur, ainsi que de freins à disque aux quatre roues. Le système de freinage antiblocage fait malheureusement partie d’un groupe d’options (Groupe ABS et Climatisation pour 1 800 $) sur la version DE.
Cette première rencontre avec la Lancer 2008 se révèle plutôt concluante. Mitsubishi propose une voiture plus agréable à regarder, plus spacieuse, plus plaisante à conduire et plus intéressante en termes de rapport qualité/prix.
La nouvelle Lancer ne passera pas inaperçu avec son style accrocheur. Sans oublier sa calandre inusitée qui a suscité des opinions partagées de nos collègues.
Cependant on aurait souhaité plus d’audace des concepteurs dans l’habitacle. L’intérieur très assombri par la prédominance des plastiques de couleur noire du modèle de base profiterait des garnitures métalliques dont dispose la GTS.
Malgré l’absence de volant télescopique, j’ai rapidement trouvé une position de conduite optimale. Le conducteur profite aussi d’une bonne visibilité avant et latérale. Comme le mentionne mon compagnon de route, l’aileron arrière qui siège sur la carrosserie du modèle GTS nuit quelque peu à la visibilité. Mais quel bel effet !
L’équipement de série du modèle de base DE (16 598 $) comprend les glaces électriques – pas de manivelle pour la Lancer – et même un moniteur de la pression des pneus. Cependant, la banquette arrière de configuration 60/40 n’est disponible que pour les modèles ES et GTS.
Des performances relevées
Quelques minutes au volant vous suffiront pour réaliser que les changements apportés à la Lancer ne sont pas que d’ordre esthétique.
La suspension à calibrage sport du modèle GTS jumelée aux roues de 18 pouces (16 po sur les autres modèles) assure une conduite plus sportive et une tenue de route supérieure.
Je dois vous avouer que je fais partie de ceux qui ne peuvent pas encore s’habituer à une boîte CVT. J’aime entendre le changement des rapports, une musique dont je ne me lasse jamais. Mais je suis consciente que ce type de transmission contribue à une meilleure consommation de carburant. Et avec sa cavalerie de 152 chevaux, la Lancer n’est pas une des plus frugales de la catégorie.
Mitsubishi propose une solution aux consommateurs qui comme moi préfèrent une voiture à vocation plus sportive : la CVT avec système de palettes au volant Sportronic.
Tout d’abord, le son linéaire de la CVT est encore plus perceptible et on n’a vraiment pas l’impression que les rapports montent ou descendent. Et finalement, les palettes sont fixées à la colonne de direction, alors essayez de changer de vitesse en tournant.
Mitsubishi a mis du temps pour remanier sa voiture d’entrée de gamme. Et l’ancienne version ne pouvait se mesurer à ses rivales en termes de technologies, de comportement routier et de confort. Mais ceci est chose du passé.
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