Land Rover Freelander II TD4
Land Rover Freelander II TD4 - Nous avons pu vérifier sur cet essai de plus de 1 500 kilomètres les multiples qualités de la version gazolée TD4. De quoi inquiéter le BMW X3.
Le Land Rover Freelander 2 forcit en taille, en tarifs comme en prestations par rapport à son devancier qui a quitté la scène essoufflé après presque dix ans de carrière. Il inaugure une nouvelle plate-forme que reprendra la Volvo XC60 dévoilé en début d’année 2007 à Detroit. Elle ne semble avoir aucun point commun avec celle du Ford Escape, et à peine plus avec celle du Mazda CX-7. Cette filiation suédoise augure d’une sécurité passive soignée.
Si le Freelander II est à peine plus long que le premier (5 cm de plus), c’est en raison de la roue de secours qui abandonne son positionnement façon sac à dos accroché au portillon pour migrer sous le plancher de coffre (une temporaire, mais il y a de la place pour une vraie disponible en option et facturée 150 €).
Le Land Rover Freelander 2 forcit en taille, en tarifs comme en prestations par rapport à son devancier qui a quitté la scène essoufflé après presque dix ans de carrière. Il inaugure une nouvelle plate-forme que reprendra la Volvo XC60 dévoilé en début d’année 2007 à Detroit. Elle ne semble avoir aucun point commun avec celle du Ford Escape, et à peine plus avec celle du Mazda CX-7. Cette filiation suédoise augure d’une sécurité passive soignée.
Si le Freelander II est à peine plus long que le premier (5 cm de plus), c’est en raison de la roue de secours qui abandonne son positionnement façon sac à dos accroché au portillon pour migrer sous le plancher de coffre (une temporaire, mais il y a de la place pour une vraie disponible en option et facturée 150 €).
La capacité du coffre atteint elle aussi une belle capacité en 5 places (environ 755 litres au bandeau). La banquette entièrement repliée dégage un plancher plat sur une profondeur de près de 1,70 m. Assise et dossier se replient en deux parties inégales. C’est pratique, néanmoins l’exploitation de l’espace n’est pas idéal car la partie d’assise la plus large vient buter sur l’arrière de la console centrale.
La qualité de fabrication semble nettement en hausse (heureusement car le vieillissement de certaines garnitures du précédent était parfois lamentable), mais la présentation pèche par des différences de nuance des tons beiges en harmonie claire, faute de goût qui ne se retrouve pas si le client choisit l’intérieur à dominante noir anthracite très austère. On peut aussi ergoter à propos d’une planche de bord trop classique ou sur les commandes de chauffage et audio placées un peu bas sur la console centrale (et trop nombreuses), mais l’ergonomie reste acceptable.
En 1997, le premier Freelander vint grossir les rangs (Toyota, Honda) d’un genre que tout le monde appelle aujourd’hui celui des SUV compacts, alors balbutiant. Conçu sous l’ère BMW, il abandonnait l’architecture classique des 4x4 avec moteur placé longitudinalement et la boîte de transfert à rapports courts, au profit d’une implantation transversale de la mécanique (une des caractéristiques techniques majeures qui identifie un SUV compact), et s’équipait d’un différentiel central et viscocoupleur transmettant en permanence une partie du couple aux roues arrière.
En l’absence de première courte ou mieux de réduction (gamme courte), le Freelander ne peut prétendre à des franchissements périlleux malgré ses aides électroniques à la progression Gradiant Realease Control et Terrain Reponse. Toutefois, avec des débattements de roues conséquent, sa conception waterproof qui lui permet de passer des gués de 50 cm, sa garde au sol maximale de 210 mm, ses bons angles caractéristiques, le petit Land surpasse hors bitume son prédécesseur et tous ses congénères. Il enfonce le clou en terrain déjà difficile grâce à sa botte secrète, les 4 modes du programme « Terrain Reponse » (normal, neige, boue, sable,..., dispositif indisponible sur la version de base E), à la facilité d’utilisation remarquable.
De belles qualités
De belles qualités
Non content de se sortir de la glaise avec les honneurs, le Freelander II fait étalage de belles qualités routières. Les mouvements de caisse sont relativement amples mais bien freinés. Bardé de toutes les aides électroniques ( contrôle de stabilité DSC, ETC, et même RSC anti-tonneau emprunté à Volvo), il offre un comportement très sûr.
Directe, cette direction ne suscite aucune critique, pas même à propos du diamètre de braquage (à peine plus court que celui du Discovery, avec 11,4 m entre trottoirs). Contrairement au premier Freelander qui disposait de tambours à l’arrière, le nouveau compte sur quatre disques, ventilés à l’avant. La puissance et l’endurance du freinage surprennent favorablement malgré la masse à ralentir (près de 1,8 tonnes à vide, soit environ 2 quintaux de plus que le Freelander I). Le tout secondé par un ABS bien calibré, le répartiteur électronique de freinage (EBD), l'aide au freinage d'urgence (EBA) et le contrôle du freinage en virage (CBC).
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