Bentley Continental Flying Spur 2007
Bentley Continental Flying Spur 2007 - Il s'agit d'une voiture de prestige limitée à quelques chanceux. Je l'ai abordée avec une attitude de conquis. Toutefois, même si j'ai pu apprécier les qualités auxquelles on est en droit de s'attendre d'une voiture de cette classe, j'ai eu droit à quelques déceptions.
Le passage de la firme dans le giron de Volkswagen a entraîné un remue-méninges pour distinguer les deux marques, complémentaires hier, mais aujourd'hui, rivales. Le directeur du Design de Bentley, le Belge Dirk van Braeckel, a signé la magnifique Continental GT; il a repris les mêmes lignes avant, mais s'est inspiré, pour l'arrière, de la Flying Spur d'origine lancée en 1957. Le résultat : une berline de grande classe, très réussie. J'aime les phares perçants et les feux à cathodes circulaires, notamment. On la remarque pour son prestige : elle demeure une anglaise digne et convoitée qui appelle au respect, ce que son ancienne consoeur, la Rolls, n'a su conserver en prenant un autre virage.
De plus, son moteur, un W12 à pistons intercalés, y trône en seigneur. Deux turbocompresseurs viennent donner des ailes à ce monstre déjà puissant. Imaginez, cette mécanique permet de déplacer ces 2475 kilos de 0 à 100 km/h en 5,6 secondes. Il faut le faire ! L'immense couple est extrêmement bien réparti grâce à sa transmission intégrale et sa boîte de vitesses automatique à 6 rapports. En utilisant les commandes séquentielles au volant, très bien placées, à mon avis, la voiture a gagné 1,3 seconde pour passer de 80 à 120 km/h, soit 3,3 au lieu de 4,6 secondes.
La finition et le dessin des sièges à l'avant comme à l'arrière assurent le confort des passagers. Mais, comme me le disait mon patron pour qui j'ai pu jouer au chauffeur, la banquette arrière se révèle plus confortable que le baquet avant. Cela est dû au réglage de la suspension : quand on règle les amortisseurs pneumatiques à commande électronique pour un roulement doux, dans les belles rues de Montréal, l'avant cogne et résonne : on se croirait dans une vieille minoune. Quand on règle la commande aux trois quarts, tout se replace.
Toutefois, nous avons remarqué quelques défauts qu'un propriétaire de Bentley ne devrait pas trouver. La surface des panneaux des portières avant et des ailes ne s'ajustait pas à la perfection. Puis le caoutchouc isolant de la portière droite avant pendait tout simplement quand on l'ouvrait. La trappe qui permet le passage de skis au centre du coffre, très spacieux, ne se refermait pas : le loquet était brisé. Si le propriétaire peut choisir dix-sept nuances de cuir et plusieurs bois de qualité, on ne retrouve pas de série, les pare-soleil des glaces arrière dans les portières, pourtant chose commune dans des voitures de cette catégorie.
Sur l'autoroute, la conduite est sublime. On file aisément entre 140 et 150 km/h sans s'en rendre compte. Bien qu'il n'y ait pas de limiteur de vitesse, nous nous sommes contentés en l'espace de quelques secondes de passer le cap des 200 sans ressentir la moindre secousse. Nous n'avons pas tenté d'atteindre les données maximales du constructeur soit 312 km/h. Sur les routes secondaires, si l'on tient compte du poids de la voiture dans les virages, elle se tire bien d'affaire.
Chacune des Bentley est assemblée en grande partie à la main en fonction des demandes et des goûts des clients. La Continental Flying Spur démontre que Bentley conserve sa tradition de beauté et de performances. Espérons que les défauts apparents ne sont que l'effet du hasard (voiture de presse) et qu'ils ne viendront pas gâcher sa réputation.
Le passage de la firme dans le giron de Volkswagen a entraîné un remue-méninges pour distinguer les deux marques, complémentaires hier, mais aujourd'hui, rivales. Le directeur du Design de Bentley, le Belge Dirk van Braeckel, a signé la magnifique Continental GT; il a repris les mêmes lignes avant, mais s'est inspiré, pour l'arrière, de la Flying Spur d'origine lancée en 1957. Le résultat : une berline de grande classe, très réussie. J'aime les phares perçants et les feux à cathodes circulaires, notamment. On la remarque pour son prestige : elle demeure une anglaise digne et convoitée qui appelle au respect, ce que son ancienne consoeur, la Rolls, n'a su conserver en prenant un autre virage.
De plus, son moteur, un W12 à pistons intercalés, y trône en seigneur. Deux turbocompresseurs viennent donner des ailes à ce monstre déjà puissant. Imaginez, cette mécanique permet de déplacer ces 2475 kilos de 0 à 100 km/h en 5,6 secondes. Il faut le faire ! L'immense couple est extrêmement bien réparti grâce à sa transmission intégrale et sa boîte de vitesses automatique à 6 rapports. En utilisant les commandes séquentielles au volant, très bien placées, à mon avis, la voiture a gagné 1,3 seconde pour passer de 80 à 120 km/h, soit 3,3 au lieu de 4,6 secondes.
La finition et le dessin des sièges à l'avant comme à l'arrière assurent le confort des passagers. Mais, comme me le disait mon patron pour qui j'ai pu jouer au chauffeur, la banquette arrière se révèle plus confortable que le baquet avant. Cela est dû au réglage de la suspension : quand on règle les amortisseurs pneumatiques à commande électronique pour un roulement doux, dans les belles rues de Montréal, l'avant cogne et résonne : on se croirait dans une vieille minoune. Quand on règle la commande aux trois quarts, tout se replace.
Toutefois, nous avons remarqué quelques défauts qu'un propriétaire de Bentley ne devrait pas trouver. La surface des panneaux des portières avant et des ailes ne s'ajustait pas à la perfection. Puis le caoutchouc isolant de la portière droite avant pendait tout simplement quand on l'ouvrait. La trappe qui permet le passage de skis au centre du coffre, très spacieux, ne se refermait pas : le loquet était brisé. Si le propriétaire peut choisir dix-sept nuances de cuir et plusieurs bois de qualité, on ne retrouve pas de série, les pare-soleil des glaces arrière dans les portières, pourtant chose commune dans des voitures de cette catégorie.
Sur l'autoroute, la conduite est sublime. On file aisément entre 140 et 150 km/h sans s'en rendre compte. Bien qu'il n'y ait pas de limiteur de vitesse, nous nous sommes contentés en l'espace de quelques secondes de passer le cap des 200 sans ressentir la moindre secousse. Nous n'avons pas tenté d'atteindre les données maximales du constructeur soit 312 km/h. Sur les routes secondaires, si l'on tient compte du poids de la voiture dans les virages, elle se tire bien d'affaire.
Chacune des Bentley est assemblée en grande partie à la main en fonction des demandes et des goûts des clients. La Continental Flying Spur démontre que Bentley conserve sa tradition de beauté et de performances. Espérons que les défauts apparents ne sont que l'effet du hasard (voiture de presse) et qu'ils ne viendront pas gâcher sa réputation.
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