Honda Civic 1.8 i-Vtec & 2.2 i-CDTi
Honda Civic 1.8 i-Vtec & 2.2 i-CDTi - La première Civic exclusivement conçue pour l'Europe et fabriquée en Angleterre est plus courte et plus basse de 3,5 cm que la précédente, plus large aussi. Il en ressort une agressivité qui devrait plaire à une clientèle plus jeune que les précédentes moutures.
L'instrumentation analogique et numérique se montre elle aussi originale tout en étant particulièrement lisible. L'ergonomie y trouve son compte, avec une position de conduite irréprochable et des commandes bien situées, sauf pour la clef de contact à droite et le démarreur rouge à gauche.
Sans suspensions sophistiquées comme les double triangles pourtant chers à la marque, la Civic tient bien la route. L’essieu déformable à l’arrière d’encombrement réduit et d’un coût modéré (une première chez Honda selon notre souvenir proche des solutions utilisées depuis plus dix ans chez PSA sur les moyennes et monospaces notamment) ne garantit pas une géométrie absolument parfaite du plan de roues, mais sur notre essai, nous n’y avons vu que du feu. La nouvelle Civic offre un comportement sain et sécurisant, avec un train arrière sage au lever de pied et une propension assez nette du train avant à élargir la trajectoire en cas d’optimisme en entrée de virage.
L'instrumentation analogique et numérique se montre elle aussi originale tout en étant particulièrement lisible. L'ergonomie y trouve son compte, avec une position de conduite irréprochable et des commandes bien situées, sauf pour la clef de contact à droite et le démarreur rouge à gauche.
Sans suspensions sophistiquées comme les double triangles pourtant chers à la marque, la Civic tient bien la route. L’essieu déformable à l’arrière d’encombrement réduit et d’un coût modéré (une première chez Honda selon notre souvenir proche des solutions utilisées depuis plus dix ans chez PSA sur les moyennes et monospaces notamment) ne garantit pas une géométrie absolument parfaite du plan de roues, mais sur notre essai, nous n’y avons vu que du feu. La nouvelle Civic offre un comportement sain et sécurisant, avec un train arrière sage au lever de pied et une propension assez nette du train avant à élargir la trajectoire en cas d’optimisme en entrée de virage.
Côté moteur, le tout nouveau 1.8 litre à essence simple arbre I-VTEC mériterait une description détaillée car il emprunte quelques solutions très innovantes. Il offre une double personnalité. Entre 1000 et 3500 tours, sa distribution sophistiquée réduit les pertes par pompage à faible charge et vitesse constante (par calage de la fermeture des soupapes d’admission retardé). Il permet de consommer comme un 1500 classique, ce qui se traduit par un remarquable 6,4 l/100 en cycle mixte normalisé.
Bien qu’un peu trop sonore en charge, même partielle, ce nouveau 1.8 à vocation économique est une réussite. Certes, ses 174 Nm semblent trop haut perchés à 4300 tours pour inciter à une conduite à la fois rapide et sobre, mais il a déjà de la ressource à 2500 tours et sa vivacité à grimper dans les tours vaut bien celle des moteurs à injection directe de 115 à 150 chevaux qu’il entend concurrencer directement.
En Diesel, la Civic a droit au superbe 2.2 i-CDTI étrenné par l’Accord il y a deux ans. Au delà des 140 chevaux et des 340 Nm qui ne représentent plus des valeurs extraordinaires pour un 2.2 litres, le Diesel Honda se singularise par sa discrétion (le plus silencieux des 4 cylindres du marché, y compris au ralenti, toutefois un peu moins ici que dans l’Accord). Le plaisir (si, si) provient également d’un fonctionnement proche d’un moteur à essence, c’est à dire assez linéaire, relativement vif, régulant tard (à 5000 tours), et d’une souplesse extraordinaire à très bas régimes en acceptant de reprendre sans broncher à 1000 tr/mn et moins.
Rappelons si besoin est que la huitième génération de la Civic se situe plus que jamais aux portes des moyennes Premium plutôt que dans le rayon des compactes des constructeurs généralistes. Par ses prestations, sa finition soignée (mieux que la précédente génération made in GB), son niveau d’équipement et ses prix en versions hautes qui frisent les 30 000 euros…
Sur les trois niveaux d’équipement disponibles (Comfort, Sport et Exclusive) les deux supérieurs se subdivisent en deux. La Sport Navi à système de navigation GPS (à écran 7 pouces couleur par DVD et reconnaissance vocale, mais pas en français !!!) et connexion Bluetooth et l’Executive Navi Cuir qui comme en s’endoute s’enrichit de sièges revêtus de cuir (de bonne facture, chauffants à l’avant), en plus de la "nav".
La dotation de la Sport comprend en plus alarme, allumage automatique des phares, antibrouillards, détecteur de pluie, jantes alliage de 17 pouces (dimensions un peu incongrue avec le 1.8), pédalier en alu, régulateur de vitesse avec commandes intégrées sur le volant, rétroviseurs rabattables électriquement, volant gainé de cuir et haut-parleurs complémentaires pour les aigus.
Nouveauté, aux garanties habituelles (3 ans limitée à 100 000 km pièces et main d’œuvre, et 3 ans sans limitation de kilométrage pour la peinture), Honda passe pour la Civic de 6 à 12 ans pour la corrosion et offre une nouvelle garantie châssis de 10 ans et une de 5 ans sur le système d’échappement.
La dotation de la Sport comprend en plus alarme, allumage automatique des phares, antibrouillards, détecteur de pluie, jantes alliage de 17 pouces (dimensions un peu incongrue avec le 1.8), pédalier en alu, régulateur de vitesse avec commandes intégrées sur le volant, rétroviseurs rabattables électriquement, volant gainé de cuir et haut-parleurs complémentaires pour les aigus.
Nouveauté, aux garanties habituelles (3 ans limitée à 100 000 km pièces et main d’œuvre, et 3 ans sans limitation de kilométrage pour la peinture), Honda passe pour la Civic de 6 à 12 ans pour la corrosion et offre une nouvelle garantie châssis de 10 ans et une de 5 ans sur le système d’échappement.
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