Ferrari F430
Ferrari F430 - Comme si elle revendiquait, au sein d’une noble portée de félins, des mœurs de chat de gouttière : moteur arrière, silhouette nerveuse, courbes canailles et tempérament volcanique. Voilà pourquoi, entre toutes les splendeurs mécaniques nées à Maranello, Enzo Ferrari éprouva toujours une tendresse particulière pour les berlinettes.
La F430, lancée sous forme de coupé à l’automne 2004, puis en carrosserie spider au printemps 2005, peut dès lors être considérée comme le chef d’œuvre de Luca de Montezemolo, la parfaite expression de sa pensée. Lorsqu’il accéda à la présidence de Ferrari en 1991, Luca di Montezemolo avait en effet défini son ambition en quelques mots : créer des Ferrari pour un usage quotidien, sans rien ôter à leur magie ni à leur science.
Enzo Ferrari l’aurait profondément aimée. Car dès que la F430 sent l’odeur d’un circuit, le feulement de son V8 tout aluminium devient soudainement plus rauque. Et la couleur rouge lui sied si bien…
4 Secondes de 0 A 100 KM/H
Son V8 rend 25 chevaux au V12 de la 575M, et 50 chevaux à celui de la 612 Scaglietti. Avec un rapport poids/puissance de 2,8 kilos par cheval, elle efface le bon souvenir laissé par la 360 Modena (3,2 kg/ch) et ne craint pas ses grandes sœurs. Elle abat ainsi le 0-100 km/h en quatre secondes. Qui dit mieux ?
Grâce au « manettino », elle sait changer d’humeur, passer de la docilité en ville à la férocité sur un circuit. Ce commutateur rotatif implanté sur le volant permet en effet à la F430 d’adopter cinq lois différentes de amortissement, de passage des vitesses sur sa boîte F1, de contrôle de stabilité et de traction.
Toute Ferrari exprime son tempérament par son style. La F430 a gardé de la 360 Modena les deux vastes ouïes latérales empruntées au museau de la célèbre 156 F1 « Squalo » championne du monde en 1961 aux mains de Phil Hill. Leur intérêt n’est pas qu’esthétique. Elles alimentent en air frais les radiateurs de refroidissement du moteur.
Quand la F430 se présente de dos, le regard est d’abord attiré par l’extracteur d’air. Puis, le regard remonte vers le discret becquet qui termine son capot moteur, ses feux ronds et saillants, comme sur la 575M et l’Enzo. Quelques pas pour se rapprocher du nouveau V8 4.3, logé comme un écrin, en position centrale arrière et visible à travers une vitre. Il n’est donc pas de rupture stylistique entre la F430 et la 360 Modena.
L’affaire lui prend exactement 20 secondes, le temps d’appuyer sur un bouton et que la capote se replie dans son logement. Il faut être pilote pour sentir une différence dans les performances : 310 km/h au lieu de 315, un petit dixième de plus avant d’atteindre les 100 km/h, et 70 kilos supplémentaires qui allouent au spider la même rigidité que le coupé.
Vient alors l’heure de redescendre sur terre en jetant un œil au bas de la facture. La F430 est la plus démocratique des Ferrari, V8 oblige. Ce qui ne signifie pas qu’elle monnaie ses talents à vil prix. 151 500 € avec sa boîte manuelle, 159 500 € avec la boîte robotisée F1 à palettes de commande au volant pour le coupé ; 168 000 € pour le Spider, et 9 500 € supplémentaires pour la boîte F1.
La F430, lancée sous forme de coupé à l’automne 2004, puis en carrosserie spider au printemps 2005, peut dès lors être considérée comme le chef d’œuvre de Luca de Montezemolo, la parfaite expression de sa pensée. Lorsqu’il accéda à la présidence de Ferrari en 1991, Luca di Montezemolo avait en effet défini son ambition en quelques mots : créer des Ferrari pour un usage quotidien, sans rien ôter à leur magie ni à leur science.
Enzo Ferrari l’aurait profondément aimée. Car dès que la F430 sent l’odeur d’un circuit, le feulement de son V8 tout aluminium devient soudainement plus rauque. Et la couleur rouge lui sied si bien…
4 Secondes de 0 A 100 KM/H
Son V8 rend 25 chevaux au V12 de la 575M, et 50 chevaux à celui de la 612 Scaglietti. Avec un rapport poids/puissance de 2,8 kilos par cheval, elle efface le bon souvenir laissé par la 360 Modena (3,2 kg/ch) et ne craint pas ses grandes sœurs. Elle abat ainsi le 0-100 km/h en quatre secondes. Qui dit mieux ?
Grâce au « manettino », elle sait changer d’humeur, passer de la docilité en ville à la férocité sur un circuit. Ce commutateur rotatif implanté sur le volant permet en effet à la F430 d’adopter cinq lois différentes de amortissement, de passage des vitesses sur sa boîte F1, de contrôle de stabilité et de traction.
Toute Ferrari exprime son tempérament par son style. La F430 a gardé de la 360 Modena les deux vastes ouïes latérales empruntées au museau de la célèbre 156 F1 « Squalo » championne du monde en 1961 aux mains de Phil Hill. Leur intérêt n’est pas qu’esthétique. Elles alimentent en air frais les radiateurs de refroidissement du moteur.
Quand la F430 se présente de dos, le regard est d’abord attiré par l’extracteur d’air. Puis, le regard remonte vers le discret becquet qui termine son capot moteur, ses feux ronds et saillants, comme sur la 575M et l’Enzo. Quelques pas pour se rapprocher du nouveau V8 4.3, logé comme un écrin, en position centrale arrière et visible à travers une vitre. Il n’est donc pas de rupture stylistique entre la F430 et la 360 Modena.
L’affaire lui prend exactement 20 secondes, le temps d’appuyer sur un bouton et que la capote se replie dans son logement. Il faut être pilote pour sentir une différence dans les performances : 310 km/h au lieu de 315, un petit dixième de plus avant d’atteindre les 100 km/h, et 70 kilos supplémentaires qui allouent au spider la même rigidité que le coupé.
Vient alors l’heure de redescendre sur terre en jetant un œil au bas de la facture. La F430 est la plus démocratique des Ferrari, V8 oblige. Ce qui ne signifie pas qu’elle monnaie ses talents à vil prix. 151 500 € avec sa boîte manuelle, 159 500 € avec la boîte robotisée F1 à palettes de commande au volant pour le coupé ; 168 000 € pour le Spider, et 9 500 € supplémentaires pour la boîte F1.
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