Subaru Impreza 2008
Subaru Impreza 2008 - Impossible. Il m'est impossible de trouver quelque chose de gracieux à dire sur le design des nouvelles Impreza 2008. Et ce, même si j'ai deux chances plutôt qu'une d'y trouver mon compte.
Toutes deux sont bel et bien assemblées sur une plateforme écourtée de la Subaru Legacy, qui a cependant subi des modifications, notamment à la suspension avant. Et toutes deux partagent le même empattement (2620 mm, en hausse de 95 mm), bien que la berline soit 165 mm plus longue que la 5-portes.
Cette diversification entre les deux modèles tient au fait que la berline, contrairement à la 5-portes, a été conçue spécifiquement pour le marché nord-américain - elle y est d'ailleurs distribuée en exclusivité.
L'ancienne Impreza n'était certes pas des plus jolies, mais elle avait une originalité à laquelle on s'était habitué. Au contraire, la nouvelle berline ne fait que rappeler les japonaises des années 90. Long nez, calandre à la Mazda Protegé sans envergure... Pour sauver les meubles, je vous recommande la grille de calandre disponible en accessoire, mais vous serez encore loin de l'excitation visuelle.
La variante à 5 portes ne fait guère mieux : ses rondeurs à l'européenne sont plaisantes, mais elles ont la fâcheuse tendance à ressembler à la nouvelle Hyundai Accent. Non pas que l'Accent soit hideuse, mais on parle ici d'une voiture d'environ 15 000 $, alors qu'en variante WRX, l'Impreza coûte plus du double...
Avant d'aller plus loin, j'ai envie de vous parler « prix ». Parce que c'est là que réside la bonne nouvelle « Impreza ». Avec un prix en baisse de 2 000 $ (version de base à 20 695 $), la compacte évolue désormais dans le « sweet spot » de son segment. Fidèle à la tradition, elle s'amène bien équipée avec, en prime, ces petits détails qu'on aime bien : rétroviseurs chauffants, roues de 16 pouces, climatisation et - enfin! - une banquette arrière qui se rabat presque à plat.
Étrangement, alors que la WRX familiale s'offrait jusqu'à présent au même prix que la berline (35 495 $), la nouvelle WRX à 5 portes demande plus que sa consoeur : 33 895 $, contre 32 995 $ pour la 4-portes.
Qu'est-ce qu'on obtient pour cette somme? Un moteur turbo de 224 chevaux, une prise d'air dans le capot, des cadrans électroluminescents, des sièges sport, des roues de 17 pouces, la radio satellite (on vous laisse cependant payer l'abonnement), le volant télescopique et la climatisation automatique.
Et maintenant, quoi de neuf sous le capot? En fait, pas grand-chose. Le bon vieux moteur à 4 cylindres horizontalement opposés (2,5 L) est toujours de service et c'est bien tant mieux. Ce moteur boxer a toujours rendu de fiers services et il le fait encore, d'autant plus que son orifice d'admission a été redessiné, pour un meilleur couple à bas et à mi-régime.
Côté performances, les données restent sensiblement les mêmes : 170 chevaux (en baisse de 3) et 170 lb-pi (en hausse de 4) pour le moteur à aspiration naturelle. Et exactement les mêmes 224 chevaux et 226 lb-pi qu'auparavant pour le moteur doublé d'un turbo (WRX). Ce turbo voit toutefois son compresseur révisé, pour plus d'efficacité.
Sur les chemins sinueux de l'île de Vancouver (eh oui ! Il y en a !), l'Impreza est restée fidèle à elle-même. Son « petit » moteur demeure polyvalent, surtout jumelé à la boîte manuelle à 5 rapports, très conciliante. J'aurais pris un levier plus court et, quitte à exagérer, des passages plus rapprochés, mais bon.
Certains diront que la boîte automatique à 4 rapports offerte en option aurait pu gagner un rapport supplémentaire, ne serait-ce que pour se mettre à la page technologique. Je contredis : avec son nouveau mode séquentiel, la boîte extirpe la puissance nécessaire quand on l'engage sur le mode « sport » - les changements sont alors plus dynamiques.
Avec 30 % plus de puissance et des réglages suspenseurs 10 % plus fermes, la nouvelle WRX continue d'apporter cette excitation qu'on lui reconnaît bien. Le turbo ne souffre d'aucun temps mort et les accélérations sont vigoureuses.
L'accélérateur se fait plus léger sous le pied, puisqu'il a délaissé le lien mécanique pour l'électro. Aussi, l'embrayage est plus ferme que dans l'Impreza de base, pour une empreinte plus énergique. Par contre, le tuyau d'échappement (simple, sur la version à 5 portes !) n'arrache plus le grondement qu'on aimait bien. Se fondre dans la masse, disions-nous plus tôt...
On continue au chapitre du comportement routier ? D'une part, la direction a le bonheur d'hériter des réglages à réaction rapide de l'ancienne WRX, pour une belle précision et pas trop d'assistance. Le maniement du volant, de bonne prise en main, est un plaisir qu'on éprouve à chaque virage, comme si l'on faisait corps avec la voiture.
Toutes deux sont bel et bien assemblées sur une plateforme écourtée de la Subaru Legacy, qui a cependant subi des modifications, notamment à la suspension avant. Et toutes deux partagent le même empattement (2620 mm, en hausse de 95 mm), bien que la berline soit 165 mm plus longue que la 5-portes.
Cette diversification entre les deux modèles tient au fait que la berline, contrairement à la 5-portes, a été conçue spécifiquement pour le marché nord-américain - elle y est d'ailleurs distribuée en exclusivité.
L'ancienne Impreza n'était certes pas des plus jolies, mais elle avait une originalité à laquelle on s'était habitué. Au contraire, la nouvelle berline ne fait que rappeler les japonaises des années 90. Long nez, calandre à la Mazda Protegé sans envergure... Pour sauver les meubles, je vous recommande la grille de calandre disponible en accessoire, mais vous serez encore loin de l'excitation visuelle.
La variante à 5 portes ne fait guère mieux : ses rondeurs à l'européenne sont plaisantes, mais elles ont la fâcheuse tendance à ressembler à la nouvelle Hyundai Accent. Non pas que l'Accent soit hideuse, mais on parle ici d'une voiture d'environ 15 000 $, alors qu'en variante WRX, l'Impreza coûte plus du double...
Avant d'aller plus loin, j'ai envie de vous parler « prix ». Parce que c'est là que réside la bonne nouvelle « Impreza ». Avec un prix en baisse de 2 000 $ (version de base à 20 695 $), la compacte évolue désormais dans le « sweet spot » de son segment. Fidèle à la tradition, elle s'amène bien équipée avec, en prime, ces petits détails qu'on aime bien : rétroviseurs chauffants, roues de 16 pouces, climatisation et - enfin! - une banquette arrière qui se rabat presque à plat.
Étrangement, alors que la WRX familiale s'offrait jusqu'à présent au même prix que la berline (35 495 $), la nouvelle WRX à 5 portes demande plus que sa consoeur : 33 895 $, contre 32 995 $ pour la 4-portes.
Qu'est-ce qu'on obtient pour cette somme? Un moteur turbo de 224 chevaux, une prise d'air dans le capot, des cadrans électroluminescents, des sièges sport, des roues de 17 pouces, la radio satellite (on vous laisse cependant payer l'abonnement), le volant télescopique et la climatisation automatique.
Et maintenant, quoi de neuf sous le capot? En fait, pas grand-chose. Le bon vieux moteur à 4 cylindres horizontalement opposés (2,5 L) est toujours de service et c'est bien tant mieux. Ce moteur boxer a toujours rendu de fiers services et il le fait encore, d'autant plus que son orifice d'admission a été redessiné, pour un meilleur couple à bas et à mi-régime.
Côté performances, les données restent sensiblement les mêmes : 170 chevaux (en baisse de 3) et 170 lb-pi (en hausse de 4) pour le moteur à aspiration naturelle. Et exactement les mêmes 224 chevaux et 226 lb-pi qu'auparavant pour le moteur doublé d'un turbo (WRX). Ce turbo voit toutefois son compresseur révisé, pour plus d'efficacité.
Sur les chemins sinueux de l'île de Vancouver (eh oui ! Il y en a !), l'Impreza est restée fidèle à elle-même. Son « petit » moteur demeure polyvalent, surtout jumelé à la boîte manuelle à 5 rapports, très conciliante. J'aurais pris un levier plus court et, quitte à exagérer, des passages plus rapprochés, mais bon.
Certains diront que la boîte automatique à 4 rapports offerte en option aurait pu gagner un rapport supplémentaire, ne serait-ce que pour se mettre à la page technologique. Je contredis : avec son nouveau mode séquentiel, la boîte extirpe la puissance nécessaire quand on l'engage sur le mode « sport » - les changements sont alors plus dynamiques.
Avec 30 % plus de puissance et des réglages suspenseurs 10 % plus fermes, la nouvelle WRX continue d'apporter cette excitation qu'on lui reconnaît bien. Le turbo ne souffre d'aucun temps mort et les accélérations sont vigoureuses.
L'accélérateur se fait plus léger sous le pied, puisqu'il a délaissé le lien mécanique pour l'électro. Aussi, l'embrayage est plus ferme que dans l'Impreza de base, pour une empreinte plus énergique. Par contre, le tuyau d'échappement (simple, sur la version à 5 portes !) n'arrache plus le grondement qu'on aimait bien. Se fondre dans la masse, disions-nous plus tôt...
On continue au chapitre du comportement routier ? D'une part, la direction a le bonheur d'hériter des réglages à réaction rapide de l'ancienne WRX, pour une belle précision et pas trop d'assistance. Le maniement du volant, de bonne prise en main, est un plaisir qu'on éprouve à chaque virage, comme si l'on faisait corps avec la voiture.
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