Ford Mustang GT décapotable 2007

Les phares retroussés, les antibrouillards géants, les feux de freinage à la verticale : tout y est pour nous rappeler les premières Mustang, de 1964 à 1969. De plus, notre voiture d'essai est garnie de bandes décoratives et de jantes en alliage usiné de 18 pouces et attire plus l'attention que des voitures qui coûtent beaucoup plus cher.
Même si l'on peut se procurer un V6, une Mustang n'est pas une Mustang sans un bon gros V8 à culbuteurs. Quand on tourne la clé de contact, le 4,6-litres s'active en poussant un grondement qui réveillera vos voisins le matin. Comme un collègue gueulard saoul au party de bureau (j'en ai plusieurs), la Mustang est passablement bruyante. Mais personne ne semble s'en plaindre, car la sonorité du V8 donne la chair de p

La consommation de carburant est toujours à surveiller au volant d'une Mustang, même munie du V6. Dans notre cas, notre consommation moyenne se chiffre à 13,9 litres aux 100 kilomètres, ce qui est raisonnable. Mais en roulant toujours à fond, la moyenne grimpera facilement à 16 ou 17 litres aux 100 kilomètres.
Et contrairement aux musclecars des années 60 et 70, cette Mustang montre une tenue de route à la hauteur de ses performances en ligne droite. Dans les faits, je dirais même que c'est pas mal mieux que la Mustang d'il y a à peine dix ans.
Le tableau de bord a été assemblé avec beaucoup de plastique

Bref, la voiture affiche un manque flagrant de raffinement. Elle est bruyante, la suspension cogne dur sur la route, et on entend mille et un bruits à l'intérieur. Ceux qui débarquent d'une bonne voiture japonaise et montent dans la Mustang trouveront le manque de raffinement frappant.
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