Pontiac Solstice GXP 2007
Pontiac Solstice GXP 2007 - En effet, dans sa version de base, toujours disponible, la Solstice n'est dotée que d'un moteur à 4 cylindres de 177 chevaux. Pas si petit, me direz-vous, quand on le compare, par exemple, avec celui du célèbre cabrio Mazda MX-5. Il faut cependant se rappeler que la Solstice concède quelques centaines de kilos supplémentaires à sa rivale et présente certaines caractéristiques plus exigeantes, avouons-le. Du nombre, une masse nettement plus imposante, des pneus beaucoup plus larges entraînant inévitablement plus d'adhérence et de friction ainsi qu'une maniabilité moins évidente.
Non, ce sont plutôt les espaces de rangement et l'ergonomie de certains équipements qui sont plutôt déficients. En matière d'ergonomie par exemple, la Solstice n'est pas une réussite; je mets quiconque au défi d'utiliser, sans se blesser ou renverser son café, les porte-gobelet localisés entre les sièges presque à la hauteur des coudes.
Je ne peux non plus passer sous silence la petitesse de l'espace de chargement du coffre de la voiture. Normal, me direz-vous, puisque c'est à cet endroit que se loge le toit de toile. Mais moins normal quand on constate que, même quand le toit est relevé, il est impossible d'y glisser une valise complète, l'espace étant entièrement occupé par le réservoir de carburant qui jaillit du plancher.
Qu'à cela ne tienne cependant, une fois derrière le volant, ces petits désagréments deviennent un mauvais souvenir. Mue par le tout nouveau moteur de 2 litres turbo, la Solstice se présente plutôt comme un petit bolide aux ambitions plus sportives. Et cette fois, avec réalisme.
La puissance des 260 chevaux se dégage avec rythme et sans à-coups. Pas question, par exemple, de faire comme certains turbos, qui sont immobiles au départ, mais qui vous lancent comme une fronde dès qu'ils atteignent un certain régime. Ici, la puissance est facilement accessible dès qu'on enfonce la pédale d'accélérateur et donne l'impression de s'écouler d'une façon toute linéaire mais sans hésitation. Ainsi motorisée, la Solstice permet des accélérations de 0 à 100 km/h en quelques poussières de plus de 6 secondes.
La conduite, elle, présente parfois quelques difficultés. Parce qu'elle est lourde, la voiture a parfois tendance à mal s'engager dans les courbes; il faudra un freinage bien dosé pour la maîtriser complètement. Et le freinage n'est pas aussi ferme qu'on pourrait le souhaiter, exigeant 40,3 mètres pour immobiliser complètement la voiture à partir de 100 km/h.
La Pontiac Solstice est donc davantage une oeuvre d'art qu'une véritable voiture de sport. Elle a bien quelques défauts, mais si jamais vous en achetez une, faites-le-moi savoir. Je me porte certainement volontaire pour réviser ma position à toutes les belles journées d'été.
Non, ce sont plutôt les espaces de rangement et l'ergonomie de certains équipements qui sont plutôt déficients. En matière d'ergonomie par exemple, la Solstice n'est pas une réussite; je mets quiconque au défi d'utiliser, sans se blesser ou renverser son café, les porte-gobelet localisés entre les sièges presque à la hauteur des coudes.
Je ne peux non plus passer sous silence la petitesse de l'espace de chargement du coffre de la voiture. Normal, me direz-vous, puisque c'est à cet endroit que se loge le toit de toile. Mais moins normal quand on constate que, même quand le toit est relevé, il est impossible d'y glisser une valise complète, l'espace étant entièrement occupé par le réservoir de carburant qui jaillit du plancher.
Qu'à cela ne tienne cependant, une fois derrière le volant, ces petits désagréments deviennent un mauvais souvenir. Mue par le tout nouveau moteur de 2 litres turbo, la Solstice se présente plutôt comme un petit bolide aux ambitions plus sportives. Et cette fois, avec réalisme.
La puissance des 260 chevaux se dégage avec rythme et sans à-coups. Pas question, par exemple, de faire comme certains turbos, qui sont immobiles au départ, mais qui vous lancent comme une fronde dès qu'ils atteignent un certain régime. Ici, la puissance est facilement accessible dès qu'on enfonce la pédale d'accélérateur et donne l'impression de s'écouler d'une façon toute linéaire mais sans hésitation. Ainsi motorisée, la Solstice permet des accélérations de 0 à 100 km/h en quelques poussières de plus de 6 secondes.
La conduite, elle, présente parfois quelques difficultés. Parce qu'elle est lourde, la voiture a parfois tendance à mal s'engager dans les courbes; il faudra un freinage bien dosé pour la maîtriser complètement. Et le freinage n'est pas aussi ferme qu'on pourrait le souhaiter, exigeant 40,3 mètres pour immobiliser complètement la voiture à partir de 100 km/h.
La Pontiac Solstice est donc davantage une oeuvre d'art qu'une véritable voiture de sport. Elle a bien quelques défauts, mais si jamais vous en achetez une, faites-le-moi savoir. Je me porte certainement volontaire pour réviser ma position à toutes les belles journées d'été.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire