Saturn Aura XR 2007
Saturn Aura XR 2007 - Car rappelons-le, Saturn a toujours promis d'être une compagnie différente, d'être celle qui ne faisait rien comme les autres. Outre les panneaux de polymère, ces belles promesses restaient plutôt lettre morte, et les Saturn remplissaient leur fonction avec aisance, parfois avec hésitation, mais rarement avec brio.
Au premier coup d'oeil, la Aura (surtout en version XR, comme notre modèle d'essai), se distingue des berlines de même taille. Basée sur la même plate-forme que la G6 ou la Malibu, on la croirait pourtant tout à fait nouvellement inspirée. L'ensemble donne une impression profilée et allongée, bien que la ligne de toit soit particulièrement élevée.
Le long capot est encadré de deux ailes proéminentes, reprenant les angles développés pour la Sky mais que l'on ne retrouve nulle part ailleurs dans la famille Saturn. Quant à la calandre, elle est ornée d'une grille chromée distinctive à Saturn. Ce chrome est autrement mis en valeur sur la version XE, et se retrouve de manière plus généreuse encore sur la XR (en plus de ses jantes de 18 pouces), mais l'on réussit à ne jamais tomber dans le kitsch ou le vieillot.
Les sièges sont agréables, mais n'offrent cependant pas tout à fait le support latéral souhaité. On a plutôt opté pour le compromis du confort au détriment de la dynamique de conduite.
La Aura est disponible en deux versions. Les plus sages opteront pour la XE, légèrement moins luxueuse mais surtout équipée du puissant moteur V6 de 3,5 litres produisant 224 chevaux (qui, fait étant, se montre un peu rétif). Ce qui n'est vraiment pas le cas de la version XR, munie de son côté du V6 de 3,6 litres multisoupapes qui déballe sa cavalerie de 252 chevaux avec aisance et agrément. En fait, on le sent nettement plus musclé, proposant des accélérations plus linéaires mais plus efficaces, et ne souffrant d'aucune gêne dans les reprises.
Détail non négligeable cependant, cette dernière version arrive aussi d'office avec une transmission automatique à 6 rapports, bien étagés, et qui s'enchaînent imperceptiblement pour assurer l'utilisation maximale de la puissance. Et petit clin d'oeil sportif, des palettes situées derrière le volant permettent de changer les rapports d'une simple pression du doigt (même si les palettes sont étonnamment éloignées, nécessitant un véritable écartèlement pour être en mesure d'y avoir complètement accès).
Presque sans défaut majeur, la Aura ne remportera cependant pas la palme de la direction la plus communicative. Comme beaucoup de berlines de cette taille, dont la vocation est d'abord familiale, la direction ne transmet que peu d'information sur l'état de la chaussée. Cela, malgré le calibrage d'une suspension de type européen, mieux adapté que sur la plupart des autres berlines du constructeur.
Malgré tout titulaire du prix de la voiture de l'année en Amérique du Nord, la Saturn Aura ne l'a pas volé. Elle constitue certainement la meilleure des Saturn à ce jour et un pas de géant vers un avenir prometteur pour GM.
Au premier coup d'oeil, la Aura (surtout en version XR, comme notre modèle d'essai), se distingue des berlines de même taille. Basée sur la même plate-forme que la G6 ou la Malibu, on la croirait pourtant tout à fait nouvellement inspirée. L'ensemble donne une impression profilée et allongée, bien que la ligne de toit soit particulièrement élevée.
Le long capot est encadré de deux ailes proéminentes, reprenant les angles développés pour la Sky mais que l'on ne retrouve nulle part ailleurs dans la famille Saturn. Quant à la calandre, elle est ornée d'une grille chromée distinctive à Saturn. Ce chrome est autrement mis en valeur sur la version XE, et se retrouve de manière plus généreuse encore sur la XR (en plus de ses jantes de 18 pouces), mais l'on réussit à ne jamais tomber dans le kitsch ou le vieillot.
Les sièges sont agréables, mais n'offrent cependant pas tout à fait le support latéral souhaité. On a plutôt opté pour le compromis du confort au détriment de la dynamique de conduite.
La Aura est disponible en deux versions. Les plus sages opteront pour la XE, légèrement moins luxueuse mais surtout équipée du puissant moteur V6 de 3,5 litres produisant 224 chevaux (qui, fait étant, se montre un peu rétif). Ce qui n'est vraiment pas le cas de la version XR, munie de son côté du V6 de 3,6 litres multisoupapes qui déballe sa cavalerie de 252 chevaux avec aisance et agrément. En fait, on le sent nettement plus musclé, proposant des accélérations plus linéaires mais plus efficaces, et ne souffrant d'aucune gêne dans les reprises.
Détail non négligeable cependant, cette dernière version arrive aussi d'office avec une transmission automatique à 6 rapports, bien étagés, et qui s'enchaînent imperceptiblement pour assurer l'utilisation maximale de la puissance. Et petit clin d'oeil sportif, des palettes situées derrière le volant permettent de changer les rapports d'une simple pression du doigt (même si les palettes sont étonnamment éloignées, nécessitant un véritable écartèlement pour être en mesure d'y avoir complètement accès).
Presque sans défaut majeur, la Aura ne remportera cependant pas la palme de la direction la plus communicative. Comme beaucoup de berlines de cette taille, dont la vocation est d'abord familiale, la direction ne transmet que peu d'information sur l'état de la chaussée. Cela, malgré le calibrage d'une suspension de type européen, mieux adapté que sur la plupart des autres berlines du constructeur.
Malgré tout titulaire du prix de la voiture de l'année en Amérique du Nord, la Saturn Aura ne l'a pas volé. Elle constitue certainement la meilleure des Saturn à ce jour et un pas de géant vers un avenir prometteur pour GM.
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