Acura TSX NAVI 2007
Acura TSX NAVI 2007 - Je ne connais personne qui ignore l'existence de la Honda Accord. Une berline intermédiaire primée qui est devenue une référence dans sa catégorie. Mais puisque les Américains en achètent entre 300 000 et 400 000 par année, on doit satisfaire leurs besoins, pour ne pas dire leurs caprices pour des voitures plus grosses.
Un marché plus petit, le Canada, doit presque toujours se plier aux goûts des États-Unis, même si, comme le reste du monde, on y achète habituellement des voitures plus petites. Donc, Honda a dû développer deux Accord distinctes pour plaire à tout le monde.
La TSX, offerte en Amérique de Nord depuis quatre ans, est un bel exemple d'un accommodement raisonnable. Pour ceux qui l'ignorent encore, cette Acura est une version plus luxueuse de l'Accord vendue ailleurs qu'en Amérique.
Il y a plein de petits détails qui rehaussent l'apparence luxueuse et sportive : les garnitures chromées des poignées de porte, les feux arrière à l'horizontale, l'échappement double et la finition des modules de phare. Tout a été conçu avec bon goût.
L'habitacle est également un endroit qui respire le luxe. Les garnitures argentées ajoutent un beau contraste au tableau de bord, et chaque commande nous laisse une impression de solidité et de précision. L'éclairage de l'instrumentation est très joli. Quand on sort de la voiture, par contre, les portes émettent une sonorité à la fermeture qui ressemble à celle d'un couvercle de poubelle en métal qui tombe au sol. Voilà un indice d'une tôle plutôt mince.
L'ergonomie de l'habitacle est un mélange de bons et de mauvais coups : les commandes montées au volant sont parfaites, et l'instrumentation est facile à consulter. L'utilisation du système de navigation est d'une simplicité inspirante, avec son écran tactile et ses indications claires et précises.
Par contre, la radio, le climatiseur et la navigation sont combinés sur cet écran. On doit donc toujours changer de mode d'affichage avant de faire la plupart des réglages, ce qui devient très irritant. C'est un système distrayant, et on doit souvent le regarder pour l'utiliser : pas besoin de vous dire que c'est dangereux si l'on est en mouvement.
Je suis loin d'être un fanatique des systèmes de reconnaissance de la voix. Il faut dire que l'apprentissage d'un tel bidule requiert du temps, et on doit lire le guide fourni pour apprendre toutes les commandes possibles. En anglais ou en français, le système n'assimilait pas ce que je lui demandais. Tant qu'à répéter trois fois, j'ai juste à tendre le bras et à baisser le volume de la radio moi-même : deux secondes, et c'est réglé.
Ses 205 chevaux assurent de belles performances, car les accélérations sont rapides et les reprises, en rétrogradant, sont fort acceptables. Les sollicitations de l'accélérateur sont accompagnées d'une trame sonore agréable.
Toutefois, on doit grimper le régime du moteur à un astronomique 7 000 tr/min pour atteindre le maximum de la puissance. Avec le calage variable des soupapes, on sent une poussée dans le dos à partir d'environ 5 500 tr/min.
On doit donc pousser le moteur à fond pour en tirer tout le jus, une pratique qui ne plaît pas à tout le monde et qui brûle plus de carburant super sans plomb. Le puissant V6 de l'Accord américaine est beaucoup plus souple et roule sur de l'ordinaire sans plomb.
L'Acura TSX NAVI à boîte de vitesses manuelle coûte 38 900 $ et dépasse le cap des 40 000 $ avec la boîte automatique. Une BMW 323i similairement équipée coûte 39 695 $, une Audi A4 2.0T FrontTrak aussi bien équipée coûte 40 460 $, et une Subaru Legacy 2.5GT coûte 40 295 $ : aucune de ces trois n'offrent un système de navigation à ce prix-là, mais par rapport aux deux Allemandes, l'Acura manque un peu de prestige.
En somme, j'aime énormément conduire la TSX, mais à condition qu'elle soit dénudée de son système de navigation. En Europe, les modèles Accord sont offerts avec moins d'équipement et à des prix plus accessibles. Des versions à moteur diesel et des familiales sont également au catalogue.
Le fait que la TSX soit offerte chez nous est un excellent accommodement, et elle a bien sa place au sein de la famille Acura. Mais à mon avis, mais il faudrait qu'elle soit 3 000 $ moins chère.
Un marché plus petit, le Canada, doit presque toujours se plier aux goûts des États-Unis, même si, comme le reste du monde, on y achète habituellement des voitures plus petites. Donc, Honda a dû développer deux Accord distinctes pour plaire à tout le monde.
La TSX, offerte en Amérique de Nord depuis quatre ans, est un bel exemple d'un accommodement raisonnable. Pour ceux qui l'ignorent encore, cette Acura est une version plus luxueuse de l'Accord vendue ailleurs qu'en Amérique.
Il y a plein de petits détails qui rehaussent l'apparence luxueuse et sportive : les garnitures chromées des poignées de porte, les feux arrière à l'horizontale, l'échappement double et la finition des modules de phare. Tout a été conçu avec bon goût.
L'habitacle est également un endroit qui respire le luxe. Les garnitures argentées ajoutent un beau contraste au tableau de bord, et chaque commande nous laisse une impression de solidité et de précision. L'éclairage de l'instrumentation est très joli. Quand on sort de la voiture, par contre, les portes émettent une sonorité à la fermeture qui ressemble à celle d'un couvercle de poubelle en métal qui tombe au sol. Voilà un indice d'une tôle plutôt mince.
L'ergonomie de l'habitacle est un mélange de bons et de mauvais coups : les commandes montées au volant sont parfaites, et l'instrumentation est facile à consulter. L'utilisation du système de navigation est d'une simplicité inspirante, avec son écran tactile et ses indications claires et précises.
Par contre, la radio, le climatiseur et la navigation sont combinés sur cet écran. On doit donc toujours changer de mode d'affichage avant de faire la plupart des réglages, ce qui devient très irritant. C'est un système distrayant, et on doit souvent le regarder pour l'utiliser : pas besoin de vous dire que c'est dangereux si l'on est en mouvement.
Je suis loin d'être un fanatique des systèmes de reconnaissance de la voix. Il faut dire que l'apprentissage d'un tel bidule requiert du temps, et on doit lire le guide fourni pour apprendre toutes les commandes possibles. En anglais ou en français, le système n'assimilait pas ce que je lui demandais. Tant qu'à répéter trois fois, j'ai juste à tendre le bras et à baisser le volume de la radio moi-même : deux secondes, et c'est réglé.
Ses 205 chevaux assurent de belles performances, car les accélérations sont rapides et les reprises, en rétrogradant, sont fort acceptables. Les sollicitations de l'accélérateur sont accompagnées d'une trame sonore agréable.
Toutefois, on doit grimper le régime du moteur à un astronomique 7 000 tr/min pour atteindre le maximum de la puissance. Avec le calage variable des soupapes, on sent une poussée dans le dos à partir d'environ 5 500 tr/min.
On doit donc pousser le moteur à fond pour en tirer tout le jus, une pratique qui ne plaît pas à tout le monde et qui brûle plus de carburant super sans plomb. Le puissant V6 de l'Accord américaine est beaucoup plus souple et roule sur de l'ordinaire sans plomb.
L'Acura TSX NAVI à boîte de vitesses manuelle coûte 38 900 $ et dépasse le cap des 40 000 $ avec la boîte automatique. Une BMW 323i similairement équipée coûte 39 695 $, une Audi A4 2.0T FrontTrak aussi bien équipée coûte 40 460 $, et une Subaru Legacy 2.5GT coûte 40 295 $ : aucune de ces trois n'offrent un système de navigation à ce prix-là, mais par rapport aux deux Allemandes, l'Acura manque un peu de prestige.
En somme, j'aime énormément conduire la TSX, mais à condition qu'elle soit dénudée de son système de navigation. En Europe, les modèles Accord sont offerts avec moins d'équipement et à des prix plus accessibles. Des versions à moteur diesel et des familiales sont également au catalogue.
Le fait que la TSX soit offerte chez nous est un excellent accommodement, et elle a bien sa place au sein de la famille Acura. Mais à mon avis, mais il faudrait qu'elle soit 3 000 $ moins chère.
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