Chrysler Sebring Touring 2007
Chrysler Sebring Touring 2007 - Ce qu'elle en a fait, du chemin, la nouvelle Sebring. Rappelez-vous sa première génération, en route depuis 1995, mais aussi sa devancière des années 90, la Cirrus.
Devenue au fil des années le « char du représentant », la Sebring se devait de remonter la pente. À mon avis, elle a bien relevé le défi, côté esthétique. Le mérite revient au concept Airlift, présenté en 2003 à Genève. Bravo, donc, pour ces sillons de capot qui évoquent la sportivité du CrossFire. Bravo aussi pour ces lignes extérieures, agréables à l'oeil, et ces proportions harmonieuses.
D'abord, l'habitacle. Avec des plastiques rêches et ternes, celui-ci laisse une impression bon marché. Les designers ont voulu jouer la carte du « techno », avec des appliqués de faux aluminium et une macédoine deux tons, mais le résultat est plus frigorifiant que « cozy ». De surcroît, l'insonorisation est bien moyenne.
Aussi, j'aurais aimé trouver un ou deux compartiments de rangement supplémentaires à l'avant. Je me suis consolée avec des commandes ergonomiques et intuitives à manipuler, un design très intéressant et un assemblage serré.
Mon véhicule d'essai était équipé du moteur V6 de 2,7 litres.La mécanique produit 172 chevaux (165 lbs-pi), soit 22 chevaux de plus que précédemment. Elle est toujours jumelée à une boîte automatique quatre rapports - ce qui est bien dommage, diront les amoureux du progrès. Ceux-ci auraient évidemment souhaité un cinquième, voire un sixième rapport, question de se mettre à la page « technologique ». Pour ces derniers, la Sebring s'offre, tout en haut de l'échelle des versions, avec un V6 de 3,5L (235 chevaux, 232 lbs-pi) couplé à une automatique six rapports, bien sûr dotée du mode séquentiel.Entre les deux, se glisse une variante équipée du V6 de 2,7L (pour 189 chevaux), et c'est cette version Touring que nous avons testée.Suspension mollasseLe « petit » V6 continue de faire confiance à la boîte automatique quatre rapports. Sur le coup, on ne peut s'empêcher d'être déçu : quoi, Chrysler ne s'est pas mis à niveau? Mais sur les grands boulevards floridiens, où les dépassements sont rapides et nombreux, la boîte nous a bien servis. Sans hésitation, sans heurt. Comme quoi on aime parfois se plaindre le ventre plein...
Le moteur V6 de 2,7 litres de la Sebring permet des performances satisfaisantes.Elle le fait certes avec un peu d'âpreté mais, une fois lancée, elle roule en douceur. Au point même où l'on oublie être en train de la conduire... Le châssis est rigide et si la direction éprouve un brin de flottement en son centre, le reste du temps, l'on sent bien où va la voiture. Plus spacieuseCôté dimensions, la Sebring a bien sûr grandi : 1,5cm en largeur et, tenez-vous bien, 10cm en hauteur. L'empattement s'est aussi allongé, mais pas assez pour surpasser l'empattement des nouvelles Camry et Altima.Voilà qui n'empêche pas la Sebring d'offrir, à ses passagers avant, plus d'espace à la tête et aux jambes que ne le font les deux concurrentes japonaises.
La Sebring est cependant défavorisée quant à son coffre : 390 litres, contre 425 litres pour la Toyota et 442 litres pour la Nissan. Mais je n'en ferai pas de cas : l'espace du coffre m'est apparu si vaste qu'il m'a fallu vérifier les chiffres par deux fois pour être bien sûre de ce que j'avance ici...Les 'gadgets' feront-ils la différence?Pour tout dire, il manque à la nouvelle Sebring cette petite touche de sophistication dont profitent certains canons du segment.
Devenue au fil des années le « char du représentant », la Sebring se devait de remonter la pente. À mon avis, elle a bien relevé le défi, côté esthétique. Le mérite revient au concept Airlift, présenté en 2003 à Genève. Bravo, donc, pour ces sillons de capot qui évoquent la sportivité du CrossFire. Bravo aussi pour ces lignes extérieures, agréables à l'oeil, et ces proportions harmonieuses.
D'abord, l'habitacle. Avec des plastiques rêches et ternes, celui-ci laisse une impression bon marché. Les designers ont voulu jouer la carte du « techno », avec des appliqués de faux aluminium et une macédoine deux tons, mais le résultat est plus frigorifiant que « cozy ». De surcroît, l'insonorisation est bien moyenne.
Aussi, j'aurais aimé trouver un ou deux compartiments de rangement supplémentaires à l'avant. Je me suis consolée avec des commandes ergonomiques et intuitives à manipuler, un design très intéressant et un assemblage serré.
Mon véhicule d'essai était équipé du moteur V6 de 2,7 litres.La mécanique produit 172 chevaux (165 lbs-pi), soit 22 chevaux de plus que précédemment. Elle est toujours jumelée à une boîte automatique quatre rapports - ce qui est bien dommage, diront les amoureux du progrès. Ceux-ci auraient évidemment souhaité un cinquième, voire un sixième rapport, question de se mettre à la page « technologique ». Pour ces derniers, la Sebring s'offre, tout en haut de l'échelle des versions, avec un V6 de 3,5L (235 chevaux, 232 lbs-pi) couplé à une automatique six rapports, bien sûr dotée du mode séquentiel.Entre les deux, se glisse une variante équipée du V6 de 2,7L (pour 189 chevaux), et c'est cette version Touring que nous avons testée.Suspension mollasseLe « petit » V6 continue de faire confiance à la boîte automatique quatre rapports. Sur le coup, on ne peut s'empêcher d'être déçu : quoi, Chrysler ne s'est pas mis à niveau? Mais sur les grands boulevards floridiens, où les dépassements sont rapides et nombreux, la boîte nous a bien servis. Sans hésitation, sans heurt. Comme quoi on aime parfois se plaindre le ventre plein...
Le moteur V6 de 2,7 litres de la Sebring permet des performances satisfaisantes.Elle le fait certes avec un peu d'âpreté mais, une fois lancée, elle roule en douceur. Au point même où l'on oublie être en train de la conduire... Le châssis est rigide et si la direction éprouve un brin de flottement en son centre, le reste du temps, l'on sent bien où va la voiture. Plus spacieuseCôté dimensions, la Sebring a bien sûr grandi : 1,5cm en largeur et, tenez-vous bien, 10cm en hauteur. L'empattement s'est aussi allongé, mais pas assez pour surpasser l'empattement des nouvelles Camry et Altima.Voilà qui n'empêche pas la Sebring d'offrir, à ses passagers avant, plus d'espace à la tête et aux jambes que ne le font les deux concurrentes japonaises.
La Sebring est cependant défavorisée quant à son coffre : 390 litres, contre 425 litres pour la Toyota et 442 litres pour la Nissan. Mais je n'en ferai pas de cas : l'espace du coffre m'est apparu si vaste qu'il m'a fallu vérifier les chiffres par deux fois pour être bien sûre de ce que j'avance ici...Les 'gadgets' feront-ils la différence?Pour tout dire, il manque à la nouvelle Sebring cette petite touche de sophistication dont profitent certains canons du segment.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire