mercredi, novembre 21, 2007

Lexus GS 350 2007

Lexus GS 350 2007 - Pour 2007, Lexus a augmenté la taille et le rendement du V6. La cylindrée accrue (3,5 litres) explique d'ailleurs le changement de nom de la voiture, de GS 300 à GS 350. Résultat: le moteur produit désormais 303 chevaux à 6200 tr/min et 274 lb-pi de couple à 3600 tr/min. Cette énergie est distribuée aux roues arrière, à moins que vous choisissiez la version à traction intégrale. (Pour ceux qui se le demandent, le fameux V8 de la GS 430 développe 290 chevaux à 5600 tr/min et 319 lb-pi de couple à 3400 tr/min.)

Aucun changement visuel significatif caractérise le nouveau modèle 2007. La GS demeure l'une des berlines les mieux proportionnées et les plus émotionnantes de sa catégorie. Bien qu'elle ait conservé relativement la même apparence externe, une modification très importante a été apportée sous la carrosserie. En effet, pour aller de pair avec la puissance accrue, Lexus a installé des freins avant à disque de plus grand diamètre et hautement résistants à la friction. Ceux-ci offrent une performance de freinage similaire à celle de la GS 430.

Il y a bien peu de choses à détester quand on se retrouve au volant de cette spacieuse berline. La puissance du V6 hautement raffiné est livrée de manière vive mais tout en douceur. La GS 350 est capable d'exploser à tout moment pour nous montrer sa grande rapidité, que ce soit au décollage ou lors des dépassements sur l'autoroute. J'ai été séduit par la performance combinée du moteur et de la transmission automatique à six rapports. Ensemble, ils autorisent un fonctionnement et des manoeuvres très fluides et à la hauteur du nom Lexus. Aucune hésitation, aucun mouvement saccadé. Et un temps de 5,3 secondes de 0 à 100 km/h.

En termes de comportement routier, la GS 350 mélange avec brio les extrêmes que sont le confort de roulement suprême et la maniabilité à toute épreuve. Ce n'est pas une Lexus molle comme de la guimauve ni une BMW dure comme du fer. J'ai été agréablement ravi par la capacité de la voiture à maintenir le cap lors des enchaînements de courbes à haute vitesse et des petits virages secs. J'adore conduire et, pour tout vous dire, la GS 350 livre parfaitement la marchandise.

Au freinage, c'est la même chose. La berline demeure calme et en contrôle même quand ses puissants freins à disque avec antiblocage aux quatre roues sont brusquement et fortement sollicités. L'action de la pédale est progressive et prévisible; de plus, je n'ai constaté pratiquement aucun effet de plongée. Si jamais le conducteur n'arrive pas à maîtriser seul la situation, le dispositif de contrôle du dérapage (VSC) de Lexus interviendra pour rétablir l'ordre. Soulignons également la présence du régulateur de traction (TRAC) et du système d'assistance au démarrage en pente (HAC) de Lexus.

Puisqu'il s'agit d'une Lexus d'abord et avant tout, la GS 350 est richement équipée. Certes, mon modèle d'essai à roues motrices arrière ne comprenait aucun écran de navigation, mais il offrait un système de son génial, des sièges avant chauffants/ventilés, un dispositif «oubli de clé» et un bouton de démarrage. À 59 700 $CA, cette berline propose donc un excellent rapport qualité/prix quand on la compare à certaines rivales européennes.

La GS 350 a le style et la conduite d'une fusée. En prime, elle consomme seulement 11,0 litres d'essence aux 100 km en ville et 7,5 L/100 km sur l'autoroute. Avez-vous vraiment besoin d'un gros V8 assoiffé? C'est bien ce que je pensais...

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