Ehud Olmert invite les dirigeants arabes à le rencontrer
"J'invite à une réunion tous les chefs d'Etat arabes - y compris, bien sûr, le roi d'Arabie saoudite en qui je vois un dirigeant très important - pour des entretiens avec nous", a dit Olmert lors d'une conférence de presse donnée avec la chancelière allemande Angela Merkel.
"Si le roi d'Arabie saoudite est à l'initiative d'une réunion des dirigeants arabes modérés et m'invite ainsi que le président de l'Autorité palestinienne, je serai très heureux d'y prendre part et de faire connaître ma position", a ajouté le chef du gouvernement israélien.
Israël a été soumis ce week-end à des pressions concordantes égyptiennes et américaines pour donner rapidement suite aux ouvertures de paix faites jeudi par les dirigeants arabes réunis à Ryad, a-t-on appris de source diplomatique.
A Ryad, ces dirigeants ont décidé de mettre sur pied un comité de travail panarabe qui négocierait "collégialement" avec les diverses parties concernées les modalités de mise en route du processus de paix - initiative souhaitée et bien accueillie par Washington.
Ce comité est investi des contacts avec l'Onu et les trois autres membres du "quartet" des médiateurs internationaux - Etats-Unis, Union européenne et Russie - ainsi qu'avec les "autres parties internationales", notamment Israël.
SAISIR LA PERCHE
Diplomates américains et égyptiens ont fait ce week-end le siège des dirigeants israéliens, dont la ministre des Affaires étrangères Tzipi Livni et son entourage, pour obtenir qu'Israël saisisse cette perche et s'assoie "le plus tôt possible" avec le comité arabe, a précisé un haut diplomate.
On ignore dans l'immédiat si l'invitation d'Olmert implique qu'il n'est plus opposé à des discussions de paix avec son grand rival syrien.
A l'instigation de l'Arabie, la Ligue arabe a reformulé à Ryad une offre de paix déjà faite en 2002 à l'Etat juif en échange de son retrait des territoires conquis en 1967, de la création d'un Etat palestinien avec Jérusalem-Est pour capitale et d'une "solution juste" du problème des réfugiés de 1948.
Refusant un retrait pur et simple sur ses frontières d'avant 1967, la redivision de Jérusalem et un "droit au retour" sur son sol des réfugiés de la guerre de 1948, Israël avait à l'époque rejeté ce plan. Mais, encouragé par Washington, il s'est montré cette fois "intéressé" et se dit prêt à négocier.
Lors de la conférence de presse donnée avec Merkel, Olmert a observé que "des Etats arabes modérés emmenés par l'Arabie saoudite" voulaient s'impliquer activement dans les efforts en vue d'une paix israélo-palestinienne.
"Je ne peux qu'apprécier le fait qu'on soit prêt à accepter Israël et à débattre les termes d'une solution future", a dit Olmert.
Le processus de paix israélo-palestinien étant au point mort depuis six ans, les efforts diplomatiques ont été portés ces derniers temps sur la scène régionale, d'autant qu'Israël exclut de travailler avec le gouvernement palestinien d'union, compte-tenu de la présence en son sein du Hamas, faction qui ne reconnaît pas l'Etat juif.
"Si le roi d'Arabie saoudite est à l'initiative d'une réunion des dirigeants arabes modérés et m'invite ainsi que le président de l'Autorité palestinienne, je serai très heureux d'y prendre part et de faire connaître ma position", a ajouté le chef du gouvernement israélien.
Israël a été soumis ce week-end à des pressions concordantes égyptiennes et américaines pour donner rapidement suite aux ouvertures de paix faites jeudi par les dirigeants arabes réunis à Ryad, a-t-on appris de source diplomatique.
A Ryad, ces dirigeants ont décidé de mettre sur pied un comité de travail panarabe qui négocierait "collégialement" avec les diverses parties concernées les modalités de mise en route du processus de paix - initiative souhaitée et bien accueillie par Washington.
Ce comité est investi des contacts avec l'Onu et les trois autres membres du "quartet" des médiateurs internationaux - Etats-Unis, Union européenne et Russie - ainsi qu'avec les "autres parties internationales", notamment Israël.
SAISIR LA PERCHE
Diplomates américains et égyptiens ont fait ce week-end le siège des dirigeants israéliens, dont la ministre des Affaires étrangères Tzipi Livni et son entourage, pour obtenir qu'Israël saisisse cette perche et s'assoie "le plus tôt possible" avec le comité arabe, a précisé un haut diplomate.
On ignore dans l'immédiat si l'invitation d'Olmert implique qu'il n'est plus opposé à des discussions de paix avec son grand rival syrien.
A l'instigation de l'Arabie, la Ligue arabe a reformulé à Ryad une offre de paix déjà faite en 2002 à l'Etat juif en échange de son retrait des territoires conquis en 1967, de la création d'un Etat palestinien avec Jérusalem-Est pour capitale et d'une "solution juste" du problème des réfugiés de 1948.
Refusant un retrait pur et simple sur ses frontières d'avant 1967, la redivision de Jérusalem et un "droit au retour" sur son sol des réfugiés de la guerre de 1948, Israël avait à l'époque rejeté ce plan. Mais, encouragé par Washington, il s'est montré cette fois "intéressé" et se dit prêt à négocier.
Lors de la conférence de presse donnée avec Merkel, Olmert a observé que "des Etats arabes modérés emmenés par l'Arabie saoudite" voulaient s'impliquer activement dans les efforts en vue d'une paix israélo-palestinienne.
"Je ne peux qu'apprécier le fait qu'on soit prêt à accepter Israël et à débattre les termes d'une solution future", a dit Olmert.
Le processus de paix israélo-palestinien étant au point mort depuis six ans, les efforts diplomatiques ont été portés ces derniers temps sur la scène régionale, d'autant qu'Israël exclut de travailler avec le gouvernement palestinien d'union, compte-tenu de la présence en son sein du Hamas, faction qui ne reconnaît pas l'Etat juif.
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