jeudi, octobre 25, 2007

Chevrolet Equinox LT AWD 2007

Chevrolet Equinox LT AWD 2007 - L'Equinox, en réalité, est un utilitaire multisegments. Et comme avec la plupart des véhicules de ce genre, la traction avant est standard et la traction intégrale, optionnelle. Cette dernière, habituellement, ne comporte pas de gamme basse de rapports (comme dans un vrai système à 4 roues motrices) et elle n'est pas reliée à une transmission manuelle. Ainsi, l'unique motorisation offerte avec l'Equinox est un V6 de 3,4 litres développant 185 chevaux via une boîte automatique à cinq rapports. Ce moteur n'est pas particulièrement sophistiqué; bien qu'il produise un couple respectable de 210 lb-pi, il n'emploie pas une technologie de calage variable des soupapes et il ne comporte que deux soupapes par cylindre pour un total de 12.

La boîte automatique est bien assortie au moteur; elle embraye adéquatement et toujours au bon moment. En terrain vallonné, j'ai bien aimé exploiter la position «I» (intermédiaire) qui suit la «D» (drive) sur la grille de sélection. Elle permet au moteur de freiner légèrement par compression dans les descentes et, plus important encore, elle programme la transmission de façon à maintenir les rapports plus longtemps lors des ascensions. Je me suis servi de l'Equinox pour me rendre à une station de ski en montagne et, avec le levier en position «I», les changements de rapports étaient très rarement nécessaires.

À l'extérieur, l'Equinox montre un look symétrique et ultra saillant. Il affiche plusieurs traits caractéristiques de Chevrolet sans toutefois exagérer. En 2007, une série de modifications ont été apportées à l'intérieur pour améliorer l'habitacle. Malgré tout, les garnitures en plastique bon marché ainsi les surfaces plates et inesthétiques sont encore omniprésentes. L'instrumentation et le bloc central sont tout de même attrayants, tandis que les boutons et les interrupteurs sont positionnés de manière intuitive -- pour quelqu'un qui a déjà conduit un Land Rover, on s'entend. En effet, comme plusieurs VUS de Land Rover, les boutons pour les vitres électriques sont situés près du levier de vitesses et non sur les portes.

L'Equinox est synonyme de confort. Certes, il serait facile de dénoncer la faible sensation de sa paresseuse direction assistée et la mollesse de la tenue de route, mais la conduite de cet utilitaire m'a vraiment plu dans l'ensemble. L'Equinox est silencieux et remarquablement doux sur la route, des qualités que j'apprécie de plus en plus avec l'âge. En fait, il n'y a que les conducteurs agressifs et les mordus du volant qui seront déçus par le manque de maniabilité de ce Chevrolet. Le constructeur aurait néanmoins pu offrir un diamètre de braquage plus court que 12,7 mètres, d'autant plus que les virages sont compliqués par les larges montants avant qui bloquent la vue.

Lors de mon trajet jusqu'à la station de ski, une neige abondante tombait. Grâce au StabiliTrak, à l'antipatinage et à la traction intégrale, le véhicule n'a jamais glissé vers l'avant ou sur le côté, même dans les virages plus prononcés et glissants. Dommage que GM n'ait pas cru bon d'offrir aussi de série les rideaux gonflables latéraux au pavillon avec protection contre les tonneaux.

L'Equinox est fabriqué au Canada, mais Chevrolet n'offre pas de rabais à cause de cela. Le prix de base est de 29 125 $ pour la version à traction intégrale et mon modèle d'essai valait 36 670 $. C'est beaucoup d'argent, surtout quand on sait qu'un Hyundai Tucson tout équipé avec sièges en cuir et traction intégrale coûte 30 795 $. Certes, le Tucson est plus petit et ne propose aucun système de navigation en option, mais son grand cousin, le luxueux et raffiné Santa Fe GLS à traction intégrale, peut être acquis pour seulement 34 295 $.

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