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dimanche, novembre 11, 2007

Cadillac STS-V 2007

Cadillac STS-V 2007 - Mais quel renversement extraordinaire la compagnie a-t-elle opéré au milieu des années 2000! Son image a complètement changé avec le lancement de la rapide berline CTS, de l'extravagant VUS Escalade et de l'ultra moderne coupé-cabriolet XLR. Aujourd'hui, Cadillac est un exemple pour tous les constructeurs automobiles qui veulent se réinventer et attirer plusieurs nouveaux types d'acheteurs.

En 2005, la STS a été intégrée à la gamme en remplacement de la vénérable Seville. Alors que cette dernière, à traction avant, adoptait une approche plus tranquille et conservatrice, la STS à propulsion se voulait beaucoup plus déterminée et à la fine pointe de la technologie.

Troisième membre de la famille à porter le suffixe «V» (après la CTS-V et la XLR-V), la STS-V renferme un V8 de 4,4 litres qui produit 469 chevaux et 439 lb-pi de couple à 3800 tr/min. Impressionnant. Selon la compagnie, l'accélération de 0 à 100 km/h s'effectue en moins de cinq secondes. Encore plus impressionnant -- en théorie.

En pratique, la voiture performe très bien. C'est vraiment une berline ultra rapide (Dieu merci pour ce moteur Northstar). La transmission automatique à six vitesses assure un fonctionnement tout à fait fluide grâce à des changements de rapport doux et, en mode manuel, une grande facilité pour le conducteur à enchaîner les vitesses.

Selon Cadillac, la boîte est réglée de façon à réduire automatiquement la puissance durant les changements de rapport avant de la rétablir pleinement, ce qui exige moins d'efforts de la part de la motorisation. Même en mode automatique, la transmission ne déçoit jamais, maintenant les rapports engagés aussi longtemps que le conducteur en a besoin et permettant au V8 de se servir du compresseur volumétrique pour tourner à plein régime.

Sur la route, la STS-V est solide. Toutefois, à 1948 kilos, son poids et son grand gabarit mettent beaucoup de pression sur l'arrière de la voiture. Le roulement est ferme et, quand on la pousse dans un virage serré à haute vitesse, elle ne semble pas aussi efficace pour absorber les bosses et maintenir sa trajectoire que certaines rivales, surtout les Allemandes.

Une des grandes forces de la STS-V, par contre, c'est le freinage. Avec ses gros disques ventilés (355 mm à l'avant et 365 mm à l'arrière) et ses étriers Brembo à quatre pistons, elle effectue des arrêts très rapides et constants.

L'intérieur est un peu plus sobre, mais il n'en demeure pas moins très branché. Les garnitures en fausse fibre de carbone sur le volant et les portes, combinées à la boiserie de frêne noir olive sur la console centrale, créent une ambiance raffinée et high-tech. Les sièges avant chauffants offrent de multiples réglages électriques et une douce sellerie de cuir avec inserts en suède. Très joli. D'ailleurs, le poste de pilotage est un mélange quasi parfait de tradition et de nouveauté Cadillac.

Globalement, la STS-V a de quoi menacer sérieusement les reines que sont l'Audi A6, la BMW Série 5 et la Mercedes Classe E. Mon principal reproche, c'est que son rapport qualité/prix est possiblement inférieur à celui de la plus petite CTS-V.

En effet, avec un équipement assez semblable et 200 kilos en moins, la CTS-V développe plus de 400 chevaux et se démarque agréablement dans les rues. Par surcroît, elle coûte environ 30 000 $ de moins que la STS-V. Bien sûr, pour ceux qui recherchent plus d'espace au niveau des épaules, des hanches et des jambes, l'intermédiaire de Cadillac est un choix tout à fait logique.

Le prix de base de la Cadillac STS-V 2007 est de 99 500 $. Mon modèle d'essai, incluant le toit ouvrant électrique et les frais de transport, coûtait 102 580 $.

samedi, novembre 10, 2007

Cadillac Escalade 2007

Cadillac Escalade 2007 - Personnellement, quand je le regarde, je me dis que c'est trop gros, beaucoup trop pour une seule personne ou, même, une petite famille. Mais quand on monte à bord et qu'on l'utilise pendant une semaine, on comprend un peu plus les motivations de l'utilisateur type de ce gros VUS. Le confort, le luxe et le sentiment de sécurité qui s'en dégage est palpable. Au fond, si l'on en a les moyens, pourquoi s'en priver ?

Les propriétaires de VUS se retrouvent souvent sur la sellette; on les considère comme des pollueurs sans conscience qui ne pensent qu'à eux. Comme dans tous les domaines, certains exagèrent, d'autres font une utilisation correcte des biens de consommation. Ces mêmes personnes sont peut-être très conscientisées par les préoccupations environnementales et le démontrent sans doute d'une autre façon. Chacun fait sa part comme bon lui semble : le recyclage, l'utilisation de l'eau, etc. Chacun sa façon de faire !

À l'intérieur, le confort passe par plusieurs gadgets qui vous facilite la vie : les sièges à commande électrique réglables en plusieurs directions, par exemple, chauffants en hiver et ventilés en été. L'ergonomie de la planche de bord est simple et accessible. Le maniement de l'instrumentation est très fonctionnel.

J'en oublierai sûrement quelques-uns, mais du bout du doigt, vous pouvez commander et régler une panoplie d'accessoires. Les sièges sont chauffés et ventilés, à l'avant et à l'arrière; on peut les monter et les coucher; la deuxième rangée se replie complètement juste en appuyant sur un bouton. Le pédalier est également réglable et permet au conducteur d'adopter une meilleure position; le volant est réglable en diverses positions et il est chauffant aussi. Pour ce qui est de l'ordinateur de bord, il y a de quoi s'amuser pour un bon moment; vous pouvez programmer le verrouillage et le télédéverrouillage, l'éclairage, les miroirs basculant vers l'arrière quand vous reculez et plusieurs autres fonctions. Une caméra vous aide à faire des manoeuvres arrière. Toutefois, il faut être prudent quand on utilise cette caméra; rien ne vaut un bon coup d'oeil aux alentours avant de faire des manoeuvres.

Encore une fois, le confort vient en premier avec l'espace réservé aux passagers. On a l'impression de voyager assis dans son salon avec tout le confort requis. Sur les grandes routes, il vaut mieux utiliser le régulateur de vitesse pour s'assurer de ne pas dépasser les vitesses permises. J'ai fait Montréal Québec après une journée de travail, je suis arrivé là-bas en forme. J'étais de retour le lendemain, et toujours dans les mêmes conditions. Il est très agréable de voyager dans ce véhicule; il se faufile quand même assez bien en ville. Souvent, les gens nous laissent de la place. Il y a un avantage à être imposant ! L'important, c'est de ne pas l'utiliser pour s'imposer. Il est évident que, si vous avez des choses à transporter, vous avez tout l'espace nécessaire; vous avez également une bonne capacité de remorquage de 3311 kilos. Un moteur V8 de 6,2l développant 403 chevaux vous donne toute la marge de manoeuvre donc vous avez besoin pour tirer, dépasser en toute sécurité.

vendredi, novembre 09, 2007

Cadillac CTS 2008

Cadillac CTS 2008 - GM l'a clairement mentionné, la CTS a ce qu'il faut pour affronter les meilleures de sa catégorie : Infiniti G35, BMW de Série 3. Et puisque ces deux dernières sont offertes avec la transmission intégrale, Cadillac a cru bon d'en offrir autant sur la CTS.

En faisant quelques tours de circuit au volant de trois versions différentes de la CTS, on constate qu'elle offre une dynamique de conduite plaisante tout en proposant un roulement confortable. Évidemment, la CTS4 profite d'une meilleure motricité sur les surfaces glissantes. Cependant, je peux dire que le système StabiliTrak est très efficace : la transmission intégrale devient donc une option contournable, à mon avis.

Belle en photos, elle l'est encore plus dans la vraie vie. La carrosserie conserve les angles droits de la génération précédente, mais ils sont adoucis avec quelques rondeurs ici et là. La calandre a été élargie, et de petites prises d'air ont été ajoutées aux ailes avant. De l'arrière, la CTS me fait penser à la défunte Eldorado, et le feu arrière central sert également d'aileron.

L'habitacle s'est grandement amélioré. La finition est soignée, et les matériaux respirent la qualité. Que ce soit tout en noir ou avec une combinaison de noir et de beige, l'environnement de travail est très joli. Un bémol : mon genou droit frottait constamment contre la console centrale. À l'arrière, deux personnes seront confortables, mais une troisième assise au centre se frottera la tête au plafond en raison du rembourrage de la banquette : la concurrence a le même problème.

Deux moteurs V6 de 3,6 litres sont au menu : 258 ou 304 chevaux, c'est votre choix. Par contre, nous n'avons pu qu'essayer la version la plus puissante. À noter : on peut ravitailler avec de l'ordinaire sans plomb avec les deux V6. Ces derniers sont jumelés à des boîtes manuelle ou automatique à 6 rapports. La CTS4 n'est offerte qu'avec la boîte automatique. Quant à l'ancien V6 de 2,8 litres, il a été abandonné.

Parmi les options, on retrouve des sièges ventilés, un changeur de 6 CD ou un lecteur DVD-Audio avec son 5.1 comprenant un disque rigide de 40 gigaoctets (Go), un système de navigation, des garnitures en bois ainsi que les divers ensembles sport mentionnés plus tôt.

La Cadillac CTS 2008 se détaille à partir de 38 900 $ et peut facilement atteindre les 60 000 $ avec toutes les options choisies. La CTS4 à 304 chevaux se vendra à partir de 45 725 $. En comparaison, la G35 débute à 39 990 $, et il en coûte 43 990 $ pour une G35x. Du côté de BMW, la 328i se vend 41 000 $, et la facture grimpe à 52 500 $ ou plus quand on opte pour la 335xi.

Évidemment, cet essai a été de trop courte durée pour vous en dire plus. On attend avec impatience une CTS qu'on pourra garder et savourer pendant une semaine. À suivre.

mercredi, juillet 04, 2007

Cadillac BLS 1.9 TiD

Cadillac BLS 1.9 TiD - La gamme se composait jusqu’alors de la CTS née en 2001, du haut de gamme : la STS, de l’élitiste roadster XLR disponible en France depuis 2004, et du SRX, le SUV de la marque.. Même si ces modèles possèdent chacun une très forte personnalité, ils ne sont pas en adéquation avec les marchés visés en raison de l’absence de moteurs diesel mais également de leurs tailles imposantes. Pour tenter de séduire les automobilistes européens, Cadillac cède pour la première fois de son histoire aux charmes du gazole.

La Cadillac BLS reprend le style très caractéristique de la marque qui avait été inauguré par la CTS avant d’être généralisé sur la majorité des modèles du constructeur.

On regrette toutefois un côté un peu trop sombre et un dessin manquant de fantaisie. L’habitabilité est plutôt avantageuse tandis que le coffre est juste dans la bonne moyenne avec une capacité de 425 litres soit 18 litres de plus que la 407 mais inférieure de plus de 100 litres à celle d’une Volkswagen Passat.

Le lien de parenté ne s’arrête pas là car la Cadillac BLS est assemblée sur les mêmes lignes que la Saab 9-3 dans les usines Saab de Trollhätan, en Suède. On est très loin des Etats-Unis et même les moteurs ne sont pas américains. Ainsi, le moteur diesel est le bloc résultant de la feu-alliance entre GM et Fiat. On le retrouve donc sur de très nombreux modèles comme sur les Opel Vectra, les Fiat Croma et autres Alfa Romeo .

Le moteur diesel, la Cadillac BLS est disponible en deux finitions dénommées Business et Elegance. Le niveau Sport Luxury est pour sa part réservé au V6 essence de 255 ch.
Dès l’entrée de gamme, la Cadillac BLS propose une dotation relativement complète comprenant 6 airbags, la climatisation manuelle, le régulateur de vitesse, la centralisation, la radio CD, la banquette fractionnable, les rétroviseurs électriques et les jantes alliage 16 pouces.

Pour passer au niveau supérieur « Sport Luxury » vous devrez débourser près de 3700 € de plus. Pour cette somme, vous aurez droit à la double sortie d’échappement chromée, aux phares bi-xénon, au système d’amélioration de la stabilité mais surtout à deux packs : le Pack Tenue de route constitué du châssis sport abaissé et des jantes 18 pouces ainsi que le Pack Exclusif composé des sièges conducteur et passager électriques et chauffants en cuir.

lundi, mai 21, 2007

Cadillac De Ville 2003


Cam Québec - Cette Cadillac est peut être de mise pour une soirée chic mais en zone urbaine, ses dimensions risquent de vous pousser à affiler votre œil de lynx. Il demeure que c’est une voiture très intéressante qui sans contredit, offre un confort digne de la marque. La Cadillac est un vrai bijoux de vieilles grand-mères.

Tout est une question de goût mais définitivement, c’est bien loin de ce que je recherche. Spécialement pour le bois imitation plastique ou l’inverse, je ne sais trop, qui tente en vain d’ajouter une touche luxueuse. On devrait mettre des gants blancs pour la conduire.

Voilà qui est très intéressant mais là où le bât blesse, c’est que ces données vous sont offertes au détriment du tachymètre (RPM). Ce dernier est accessible, dans une version numérique mais n’est qu’une des nombreuses options offertes en alternance de la liste énumérée précédemment.

*En plus de retenir les ajustements particuliers pour 2 conducteurs, il est possible de programmer la radio en fonction de leurs préférences respectives. Alors, une fois le système programmé, le conducteur qui appuiera sur un des deux boutons afin d’obtenir son réglage, verra à la fois son siège et la radio se programmer en fonction de ses choix préétablis. Prenez garde à ne pas le déprogrammer par la suite, l’exercice demande un bon 10 minutes de votre temps. Une formule 1 en devenir, la Cadillac ne se laisse pas impressionner.

Tout ceci a contribué à me faire digérer les craquements surgissant à l’occasion du tableau de bord et des vibrations me démontrant que ce dernier ne pouvait supporter la puissance du système de son.

*À part les dimensions imposantes de la voiture et des rappels occasionnels qu’il s’agît toujours d’une grosse américaine, le reste était tout à fait agréable. L’agilité de ce mastodonte est impressionnante et une fois de plus, lorsque l’on s’habitue au gabarit, on peut conduire cette grosse bête un peu de la même manière qu’une voiture à vocation plus sportive. Et maintenant le dessert, un fabuleux V8 Northstar 32 valves. N’étant pas très familier avec ce genre d’engin, j’ai compris la nostalgie des baby-boomers évoquant, larme à l’œil, l’époque des super cylindrées.

La tenue de route quant à elle est à la hauteur d’un tel véhicule et ce, malgré le fait que notre modèle d’essai n’était pas équipé du système StabiliTrak, offert en option pour les versions DeVille et DHS.

Conclusion

Je n’aurais jamais cru avoir tant de plaisir à un conduire un pareil paquebot mais, rendons-lui les hommages qu’il mérite, cette Cadillac livre la marchandise. Si GM poursuit sur la même lancée qu’actuellement au niveau de sa gamme de prestige, ces produits deviendront sans doutes de féroces compétiteurs dans le créneau des voitures de luxe. Il reste certainement place à l’amélioration. Pensons entre autre à la finition intérieure qui serait à revoir, sans nier que le résultat général est digne de mention. Je commence dès maintenant à économiser pour pouvoir me la procurer ! Eh quoi encore !

Cadillac STS V8 2005


Cam Québec - La CTS a ouvert la voie à une nouvelle ère en 2003, elle fût suivie de la SRX et du superbe roadster XLR. Cadillac continu donc sur sa lancée et nous présente maintenant sa toute nouvelle STS 2005. Superbement redessinée, elle se tourne vers le futur avec des lignes angulaires définitivement réussies. Une voiture futuristique se retrouve dans la Cadillac, tous les équipements nous plongent au beau milieu des années 3000.. ou presque !

La Cadillac, c'est l'ange Gabriel des voitures de luxe. Notre modèle d'essai était la version V8 équipé du groupe d'équipements privilégiés et du régulateur de vitesse intelligent avec affichage tête haute dans le pare-prise. Ainsi équipée, la STS peut se comparer à quiconque avec un volant chauffant, quatre sièges chauffés (et réfrigérés en plus à l'avant), une suspension magnétique avec fermeté ajustable, un système ambiophonique Bose DTS à 15 haut-parleurs, un différentiel antipatinage, des jantes de 18 pouces, et j'en passe!

Quant au dessin de l'habitacle, le tout semble avoir été assemblé avec un grand soin et l'ensemble du tableau de bord reçoit une note des plus positive. Il est certain qu'il manque quelque chose d'exotique (surtout lorsque l'on compare avec certains compétiteurs offerts au même prix) mais c'est quand même très bien. Personnellement, je trouve qu'un peu trop de plastique est présent et visible à l'avant comme à l'arrière. Cadillac devrait ajuster le tir de ce côté afin de rivaliser avec les Audi et BMW de ce monde. La panacée des voitures de luxe américaines.

Finalement, l'écran tactile central demande une adaptation de plusieurs heures afin de naviguer avec aisance à travers les différents menus. La plupart des ajustements et commandes (à part la climatisation) se retrouvent sur ce dernier qui n'est pas le plus instinctif, et il est parfois laborieux de jumeler cette navigation à la conduite urbaine. Ce genre d'observation n'est pas unique à la STS car plusieurs véhicules de luxe souffrent du même problème. Au moins, tout comme plusieurs véhicules de ce prix, la STS jouit d'un silence de roulement princier. Un pur délice lorsqu'on la cire et la regarde au coucher du soleil.

Impressionnante mais docile sur la route

Il faut savoir que cette nouvelle STS est une propulsion, et non une traction comme la génération précédente. Ainsi, le plaisir de conduite est élevé d'un cran et la voiture est vraiment plus intéressante à piloter. Une fois le mode sport de la suspension sélectionné, le comportement routier est excellent, ne démontrant qu'un léger roulis en virage. Si les pneumatiques seraient un peu plus coopératifs, les limites de la voiture pourraient être explorées avec aisance. Un contrôle bien au-delà des autres voitures de sa catégorie.

Deux motorisations sont au menu : un V6 de 3,6 litres de 255 chevaux, ou bien une toute nouvelle génération de V8 Northstar développant 320 chevaux. Avec la version V6, la STS procure tout de même des performances respectables.

Oui, je sais que son prix peut facilement s'élever avec les options, et que ses places arrière ne sont pas les plus accueillantes. Mais avouons que la voiture ne passe pas inaperçu avec un design tout à fait unique. Ajoutons à ceci une expérience de conduite surprenante et une sécurité élevée, et on retrouve maintenant Cadillac dans une position lui permettant de rivaliser enfin avec le monde entier. Si tous les produits GM suivent cette même voie, nous devrions avoir des surprises de tailles dans les prochaines années.

La version en traction intégrale devrait être disponible dès l'an prochain.

Cadillac Escalade 2007


Cam Québec - Que ce soit dans les vidéos RnB ou Rap, l’Escalade a toujours été fort populaire afin d’attirer l’attention des amateurs de gros 4x4. Et bien ce tout nouveau Escalade 2007 pousse la barre encore plus loin. Avec son design maintenant un peu plus futuriste, grâce à sa partie avant vraiment imposante et moderne, Cadillac se lance à la conquête des personnes fortunées pour qui le prix de l’essence et l’environnement ne sont pas des sujets de nature importante. On a vraiment l'impression d'être un gangster en affaire quand on est au volant de ce mastodonte.

Il attire l’attention

Notre édition 2007, munie des immenses jantes optionnelles de 22 pouces, ainsi que de sa couleur ivoire, attirait l’attention de tous les passants, jeunes ou vieux. La nouvelle calandre avant est tellement immense et spectaculaire qu’elle attire le regard.

Trop hot :

*Son look incomparable. Je sais qu’il ne s’agit que d’un gros VUS provenant de GM, et que ce n’est rien d’exotique. Mais je dois dire que ce véhicule attirait autant l’attention que plusieurs véhicules que j’ai essayé incluant Porsche, Bentley, etc. Ceci en dit long!;
*Le confort général de l’habitacle est sans reproche et de grandes distances sont parcourues sans le moindre problème pour les passagers; Les nombreux équipements et commandes du Escalade sont faciles à utiliser et nul besoin de consulter sans arrêt le manuel de bord afin de comprendre le fonctionnement de ceux-ci;
*Le comportement routier est grandement amélioré grâce à l’élargissement de la voie, tant en avant qu’à l’arrière. Même s’il s’agit tout de même d’un camion très lourd et qui possède de généreuses dimensions, la tenue de route est somme toute sécuritaire et prévisible;
*Les performances de la boîte automatique à six rapports jumelées au moteur de 403 chevaux assurent des accélérations et surtout des reprises sans effort.


Décevant :

*Les sièges de la troisième rangée ne se rabaissent pas dans le sol. Ainsi, il faut les retirer du véhicule si l’on veut obtenir plus de place au niveau de l’espace cargo. Et laissez-moi vous dire que ces sièges sont extrêmement lourds. Pas très brillant dans un véhicule haut de gamme!;
*La consommation d’essence de ce VUS est tout simplement hors norme. La consommation moyenne que j’ai obtenu est au-dessus des 20 litres/100 km. En conduite urbaine, ce chiffre se situe dans les 27-28 litres/100 km!!!;
*Certains détails concernant la qualité des matériaux. Par exemple, les phares avant devenaient embués lorsque la température était pluvieuse, et ceci prenait plusieurs jours avant de disparaître;
*Les options très dispendieuses. Notre Escalade avait un total de 16 000 $ en options diverses.


Je sais que plusieurs personnes me diront que ce n’est pas très écologique de conduire un tel véhicule, mais l’expérience en vaut le coup. Rarement j’ai eu cette impression de luxe dans un véhicule. On pourrait comparer l’Escalade à une montre prestigieuse; elle n’est pas meilleure que la Timex mais son look vous fait craquer. Ainsi peu importe que ce soit irrationnel, il y a de bonnes chances que vous l’achetiez même si elle coûte beaucoup plus cher. Un puit sans fond en ce qui concerne le réservoir.

Cadillac DTS 2007


Cam Québec - Bien sûr, on avait tenté une réanimation temporaire avec l’introduction de la Cattera et si les gens de Cadillac avaient un souhait à formuler à propos de cette voiture, ce sera sans doute que l’on puisse souffrir d’amnésie totale à la prononciation de ce nom. Aujourd’hui, les Cadillac ont repris du poil de la bête, sont coiffés de lignes rafraîchissantes et malgré qu’ils s’adressent à une clientèle souvent plus âgée, affichent des allures de jeunesse remplie d’énergie. La DTS, bien qu’elle possède une taille de paquebot compact, ne fait pas exception à cette règle et a aussi profité grandement des nouveaux coups de crayon des designers de GM. Le luxe et la classe sont le pain et le beurre de la marque Cadillac, ça, tout le monde le sait !

Avantages :

*Nouveau look rafraîchissant;
*Groupe d’équipement complet;
*Distinction de la marque;
*Espace intérieur infini;
*Coffre à bagage de type conteneur outre-mer;
*Légendaire V8 Northstar de 4,6 litres;
*Régulateur de vitesse adaptatif, même si controversé;
*Suspension magnétique (Groupe Performance);
*Programme privilège des propriétaires Cadillac.


Inconvénients :

*Transmission automatique à 4 rapports seulement;
*Certains plastiques intérieur décevants, voir même indigne de cette marque de prestige;
*Intérieur un peu monotone.

Du haut de ma jeune trentaine, est-ce risqué de dire que j’ai toujours du plaisir à me balader dans ces grosses bagnoles? Étant encore un enfant, qui naturellement s’intéressait énormément aux voitures, la marque Cadillac représentait pour moi le summum de la réussite et de la distinction. Pour moi, les BMW, Audi ou même Bentley n’existaient pas. Deux ou trois heureux élus de mon village avait le privilège dit inatteignable de conduire une de ces grosses voitures aux feux arrière minces et allongés. Et que dire de la fois où l’un d’entre eux daigna m’adresser la parole alors que je contemplais sa toute nouvelle Fleetwood De Ville 1987. Avec tout son raffinement et un niveau de langage incomparable, il me lança : « Beau char, hein le jeune! Y’é flambant p’y ça coûte 30 000 $. » J’avais peine à imaginer comment quelqu’un pouvait s’offrir une voiture de ce prix. Voilà peut-être ce qui explique mon admiration pour la marque. Une Cadillac, c'est comme une princesse, on la regarde de loin quand l'on est jeune et quand on fini par s'en taper une, on ne peut attendre avant de recommencer.

C’est peut-être aussi pour cela qu’aujourd’hui, je suis envahi d’un sentiment de grande fierté lorsque je suis aux commandes d’une Cadillac. Avec la DTS, j’ai vite fait de me rendre compte que la voiture n’avait rien de trop agile. Une vraie panthère que cette voiture !

Si on peut dire du confort qu’il est perfectible, vous comprendrez qu’avec la taille de cette Cadillac que ce n’est toutefois pas l’espace qui manque. Autant à l’arrière qu’à l’avant, il faudrait être un joueur de la NBA pour arriver à pouvoir s’en plaindre avec raison. Tout le monde y est à l'aise quoi !

Conclusion

Vous comprendrez que j’ai un lien nostalgique avec les Cadillac et c’est peut-être pour cette raison que j’aime bien ces voitures. Je suis donc d’autant plus heureux de constater les progrès immenses réalisés au cours des dernières années. Pour ma part, la DTS est une voiture nettement plus intéressante que sa devancière, la Cadillac Deville, qui ne rendait plus hommage à cet icône américain. Viva Los Cadillac !

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