Du pain sur la planche
Dans 18 mois, ce sera les Jeux olympiques de Pékin. D'ici là, les nageurs canadiens devront mettre les bouchées doubles pour inquiéter les meilleurs au monde.
La récolte nationale a été plutôt maigre aux mondiaux FINA de Melbourne: deux médailles. C'est loin des spectaculaires cinq podiums à Montréal en 2005.
Malgré tout, Pierre Lafontaine, directeur général de Natation Canada, estime que le climat est au beau fixe. L'esprit est bon et le Canada est sur la bonne voie.
Surtout, Lafontaine remarque une confiance nouvelle chez ses protégés. « Les nageurs se sentaient chez eux. Ils n'avaient plus peur de personne, et ça, c'est une grande victoire. Dans la vie, tout marche par la confiance. L'équipe sait qu'elle est dans le jeu. C'est ce que je recherche depuis deux ans! »
Oublier les médailles
En bon père de famille, Lafontaine veut aussi détourner l'attention des résultats décevants. Au contraire, il voit beaucoup d'aspects positifs dans la tenue de l'équipe, à commencer par le titre mondial de Brent Hayden au prestigieux 100 m libre.
« La journée où Brent Hayden a gagné l'or, nous avions cinq nageurs en finale. Ça faisait longtemps qu'on avait vu ça. Statistiquement, il a été prouvé que, pour espérer gagner une médaille aux Jeux olympiques, il faut être dans le top 6 l'année précédente. »
Les nageurs canadiens feront maintenant un saut à Pékin avant de rentrer au pays, question de s'imprégner de l'ambiance olympique. Avec cette stratégie d'acclimatation, Lafontaine espère ainsi sortir un autre lapin de son chapeau.
« Je veux qu'ils commencent à rêver, qu'ils voient la piscine, qu'ils fassent le tour de tout ce qui se passe. Comme ça, l'année prochaine, ils vont être là pour la performance et pas pour aller voir la grande muraille de Chine. »
Au tableau des médailles des mondiaux, les États-Unis finissent en tête avec 21 médailles d'or, 14 d'argent et 5 de bronze. La Russie (11-6-7) et l'Australie (9-7-10) suivent. Le Canada (1-3-1) est 9e.
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