Cam Québec - Le président Nicolas Sarkozy et son premier ministre, François Fillon, ont dévoilé, vendredi, la composition du nouveau gouvernement français, un gouvernement qui, s'il est résolument à droite, fait une large place aux personnalités associées à la gauche. Plusieurs affirmations qui ont été tout de suite réfutées.
*Ainsi, le très médiatique fondateur de l'organisation Médecins sans frontières, Bernard Kouchner, longtemps associé au parti socialiste français, a reçu de François Fillon les clefs du Quai d'Orsay, siège du ministère des Affaires étrangères. Aussi associés à la gauche, Jean-Pierre Jouyet et Éric Besson héritent, eux, respectivement des responsabilités de secrétaire d'État aux Affaires européennes et à la Prospective et à l'évaluation des politiques publiques.
*Martin Hirsch, le président d'Emmaüs, une association caritative fondée par l'Abbé Pierre, considéré à gauche, est quant à lui nommé haut-commissaire aux solidarités actives contre la pauvreté.
*L'ouverture vers le centre, elle, est très mince se limitant à l'inclusion dans le cabinet Fillon de Hervé Morin au poste de ministre de la Défense.
*Sans grande surprise, la part du lion est réservée aux figures de la droite française. Devient donc numéro deux du gouvernement l'ancien premier ministre de Jacques Chirac, Alain Juppé. Celui-ci fait, à la tête du ministère de l'Écologie, du Développement et de l'Aménagement durables, un retour à l'avant-scène, après avoir pris du recul dans la foulée d'une affaire politico-judiciaire.
*Le suivront au cabinet Jean-Louis Borloo, à la tête de l'Économie, et Michèle Alliot-Marie, qui délaisse le porte-feuille de la Défense pour celui de l'Intérieur.
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